Lutte contre l’impunité : Le ministre sénégalais Sidiki Kaba vante le rôle de la justice pénale internationale
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Les 12 et 13 juillet 2016, le président de l’Assemblée des États Parties, Sidiki Kaba du Sénégal, s’est rendu à New York pour participer au débat thématique de haut niveau sur les droits de l’homme de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Dans sa déclaration, Me Kaba a souligné le rôle du Sénégal dans la promotion du développement du droit pénal international, pour mettre fin à l’impunité des crimes les plus odieux, et a salué le travail remarquable que la Cour pénale internationale mène depuis sa création en 2002.
Lors du volet interactif du débat sur les bases nécessaires à la jouissance des droits de l’homme, le président Kaba, par ailleurs ministre de la Justice dans son pays le Sénégal, a souligné l’importance de l’accès à la justice pour tous et le rôle que la Cour peut jouer afin que la voix des victimes soit entendue lorsque la justice n’est pas rendue au niveau national.
Le président Kaba a saisi l’occasion présentée par le débat de haut niveau pour tenir des réunions avec des défenseurs des droits de l’homme, des experts de la justice internationale et des responsables du corps diplomatique.
Il a également présidé une réunion du bureau de l’Assemblée, le 13 juillet, lors de laquelle il a invité les Etats à continuer de soutenir la lutte contre l’impunité.
À l’occasion du débat dans la salle de l’Assemblée générale avec les candidats au poste de Secrétaire général des Nations Unies, animé par Al Jazeera English, le président Kaba a posé aux candidats une question sur l’universalité de la CPI.
Le président Kaba s’est félicité des différentes initiatives prises dans le monde pour commémorer la Journée de la justice pénale internationale, notamment celle organisée le 14 juillet par le Vice-président de l’Assemblée, Sebastiano Cardi (Italie), avec la participation de la Présidente de la Cour, Madame le juge Silvia Fernández de Guremendi et du Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, Monsieur Miguel de Serpa Soares.
Par Godé Kalonji