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Rivière N’Djili : une enquête indépendante réclamée

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Rivière N’Djili : une enquête indépendante réclamée

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Pour l’ONGDH la Voix des Sans Voix, seule l’ouverture d’une enquête indépendante permettra de faire toute la lumière sur les corps sans vie repêchés de cette rivière et établir les responsabilités 

Après la découverte de six corps dans la rivière N’Djili, à Kinshasa, des voix continuent à réclamer l’ouverture d’une enquête indépendante, afin de faire toute la lumière sur les circonstances de la mort de ces compatriotes dont les corps sans vie ont été retrouvés dans cette rivière.

C’est le cas de l’ONGDH Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme(VSV)qui, par l’entremise de son directeur exécutif Rostin Manketa, exige qu’une enquête indépendante soit rapidement ouverte, afin de déterminer les responsabilités.

Pendant ce temps, le gouvernement de la RDC dont l’image reste écornée après la fameuse affaire de communes de Maluku rejette les allégations selon lesquelles les corps repêchés de la rivière Ndjili seraient ceux de victimes d’exécutions extrajudiciaires que certains observateurs voudraient imputer aux forces de défense et de sécurité du pouvoir en place.

Face à cette situation et pour que triomphe la vérité, la VSV soutient que seule la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante, crédible et impartiale pourra faire toute la lumière sur cette découverte macabre.

Les appels à l’ouverture d’une enquête indépendante interviennent alors que le parquet de Ndjili affirme avoir ouvert une enquête au lendemain de la découverte des six corps dans la rivière Ndjili.

Que peut-on attendre de cette enquête quand on sait que des voix s’élèvent souvent parmi les ONGDH des droits de l’homme pour décrier l’instrumentalisation de la justice en RD Congo ?

Il y a lieu de rappeler qu’en mars 2015, plus de 400 corps avaient été inhumés dans une fosse commune au cimetière Fulu-Fula, dans la commune de Maluku.

Des ONGDH avaient alors avancé la thèse selon laquelle ces corps seraient ceux des victimes de la répression de la manifestation organisée le 19,20 et 21 janvier 2015 par l’Opposition, ainsi que ceux des jeunes tués lors de l’opération  » Likofi  » menée contre le banditisme urbain dans la capitale.

Les conclusions publiées à ce sujet par le Gouvernement après moult hésitations et un long retard n’ayant pas suffi pour dissiper le doute au sein de l’opinion, il faut craindre aussi craindre que l’enquête lancée par le parquet de Ndjili ne réussisse à lever les zones d’ombre qui entoure la découverte des corps sans vie dans la rivière Ndjili.

Par GKM

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