En pleines vacances parlementaires : Les députés nationaux convoqués ce vendredi à une séance de travail
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Un communiqué officiel, publié par le Bureau de l’Assemblée nationale, indique que cette séance de travail se tiendra à huis-clos, sans préciser les points inscrits à l’ordre du jour
Un communiqué officiel, publié par le Bureau de l’Assemblée nationale, invite les députés nationaux à prendre part à une séance de travail prévue ce vendredi 24 juin au Palais du peuple, siège du Parlement de la République.
Signé par Nono Berrocan Keraure, Rapporteur du Bureau de l’Assemblée nationale, ce communiqué précise que cette séance de travail se tiendra à huis-clos, mais n’en dévoile pas l’ordre du jour.
Dans son discours prononcé lors de la clôture de la session parlementaire ordinaire de mars 2016, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, avait informé les élus du peuple de la tenue, jeudi d’il y a une semaine, de cette séance de travail. Ce rendez-vous n’a pas eu lieu pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées jusqu’à ce jour.
Cependant, tout porte à croire que, cette fois-ci, les députés nationaux vont finalement répondre nombreux à l’invitation du Bureau de la Représentation nationale.
Cette rencontre, contrairement à d’autres du même genre, a la particularité de se dérouler en pleines vacances parlementaires. Elle s’avère ainsi d’une importance primordiale aux yeux des observateurs qui estiment que son ordre du jour doit également avoir une importance capitale.
A ce point de vue, les commentaires vont dans tous les sens. Une certaine opinion pense, à tort ou à raison, que le Bureau de la 2ème chambre législative voudrait discuter avec les députés de l’opportunité de convoquer une session parlementaire extraordinaire avant la grande session ordinaire de septembre prochain.
Selon les tenants de cette thèse, ladite session extraordinaire aurait pour but de jeter les bases de l’organisation d’un référendum populaire visant la révision de la Constitution du 18 février 2006 en vigueur en République Démocratique du Congo.
Pareille spéculation est, en principe, à classer dans le cadre de la liberté d’expression reconnue à chaque citoyen congolais et ne vise aucunement à dénigrer les institutions de la République, ni leurs animateurs.
Par Marcel Tshishiku