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Kongo-Central : l’Acaj exige la libération des membres de l’Opposition détenus à Matadi

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Kongo-Central : l’Acaj exige la libération des membres de l’Opposition détenus à Matadi

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L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) demande au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) de mettre fin à la répression systématique des membres de l’Opposition. Ce comportement déplorable se caractérise par des actes d’intimidation, des menaces de mort et/ou des arrestations et détentions arbitraires, ainsi que des harcèlements judiciaires.

L’Acaj qui a tiré la sonnette d’alarme lors d’un point de presse animé hier mercredi 22 juin 2016 à Kinshasa par Me Georges Kapiamba qu’accompagnait le député national Fabrice Puela, cite le cas de huit membres des partis politiques de l’Opposition arrêtés par des agents de sécurité il y a de cela un mois, soit le 23 mai 2016, vers 20h00′, sans mandat.

Selon cette Ongdh, ils sont tous emprisonnés à Matadi, dans la province du Kongo-Central. Il s’agit de 5 membres de l’UNC de Vital Kamerhe, 1 du MPCR de Jean Claude Vuemba et 2 de RECO, accusés de  » provocation et d’incitation à la désobéissance aux lois de la République  » pour s’être réunis à la résidence de Tex Mavinga le soir du 23 mai 2016 en vue de préparer la marche pacifique de l’Opposition prévue le 26 mai 2016 sur toute l’étendue du territoire national.

L’Acaj condamne ces actes de répression politique et exige la libération sans condition des huit opposants en détention à Matadi. Elle condamne également l’instrumentalisation systématique de l’appareil judiciaire par le gouvernement dans le but d’entraver l’exercice des libertés d’expression, d’opinion et de manifestation publique par l’Opposition politique.

 » Nous rappelons au gouvernement congolais que les libertés de manifestation et réunions pacifiques sont des droits fondamentaux dont l’exercice ne peut en aucun cas constituer une infraction pénale.

Elles sont particulièrement indispensables dans une société démocratique, car elles permettent aux différentes tendances politiques de s’organiser et de présenter leurs revendications aux pouvoirs publics et leurs programmes à la population « , a déclaré Me Georges Kapiamba, président de l’Acaj.

Et d’ajouter,  » il est donc urgent que le gouvernement cesse l’instrumentalisation des forces de sécurité et de la justice pour réprimer les membres de l’Opposition qui exercent pacifiquement leurs activités politiques et libertés publiques « .

Par LM

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