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Kobler et Malumalu ont exploré trois pistes pour des élections crédibles

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Kobler et Malumalu ont exploré trois pistes pour des élections crédibles

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Processus électoral

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’abbé Apollinaire Malumalu, a échangé avec le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en RD Congo, Martin Kobler. C’était au cours d’une audience de travail tenue hier lundi 21 avril au siège de cette institution chargée de l’organisation des élections dans le pays.

Le chef de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), a expliqué que cette nouvelle rencontre entre lui et le président de la CENI avait pour objectif d’avoir une concordance de vue sur les prochaines élections en RD Congo, des enjeux très importants pour les Congolais. Il a aussi fait allusion à d’autres questions, notamment celle de la « Résolution 2147 » des Nations-Unies concernant la prolongation du mandat de cette mission sur le territoire congolais.

Kobler a indiqué les trois manières dont la MONUSCO compte assister la CENI, bien que cette mission soit diminuée par rapport à ses prérogatives. Il s’agit d’une première assistance technique, pour éviter les erreurs de 2011, d’une deuxième qui est logistique, exigeant plusieurs mois de planification des opérations. En ce qui concerne ce point, le chef de la MONUSCO a relevé l’existence d’un groupe de travail au sein de son organisme, dirigé par Moustapha Traoré.

La troisième piste fait allusion aux bons offices qui doivent être constitués des représentants de toutes les parties prenantes, opérateurs politiques, membres de la société civile et autres.

Une énième rencontre, qui a laissé bonne impression au représentant spécial du secrétaire général des Nation-Unies. Car pour lui, il y a beaucoup de problèmes à résoudre; les lois et tout ce qui est à la possession de son organisme pour assister la CENI.

Pour sa part, l’abbé Malumalu a parlé d’attendre l’issue des consultations qui ont été lancées par son institution pour lancer le calendrier électoral. Il s’agit, dans un premier temps, des élections urbaines, municipales et locales. La CENI attend aussi la clarification des choses au niveau du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) par rapport aux propositions qui lui ont été formulées dans la feuille de route de la centrale électorale congolaise.

Aussi le président de la CENI a reconnu les moyens de départ qui ont été donnés et ont permis à son institution de lancer les opérations de la province du Bandundu, même s’ils ne sont pas suffisants. C’est dans ce cadre que les démarches sont en cours avec les partenaires pour résoudre le reste des problèmes.

Concernant les réclamations faites sur la feuille de route de la CENI par certains partis politiques notamment de l’opposition et des organisations de la société civile, l’abbé-président a relevé qu’il tient compte des remarques qui sont orientées vers son institution. C’est ainsi qu’il a précisé que chaque institution dispose de ses prérogatives. L’abbé Malumalu ne veut pas que les gens confondent les choses dans leurs réclamations.

Il a rappelé que la CENI a le rôle d’organiser les élections en toute transparence et de veiller à la régularité du processus électoral dans le pays. Ainsi, pour lui, toutes les propositions faites à la CENI ont été examinées au sein de l’Assemblée plénière de son institution. Mais les propositions qui ne concernent pas la CENI sont orientées vers le Parlement, a-t-il conclu.

Par Lucien Kazadi

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