Réélu président national de la FEC
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Albert Yuma Mulimbi se relance dans la lutte pour de bonnes mesures économiques et une croissance inclusive
Réunis hier en Assemblée générale ordinaire élective au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, les délégués des entreprises de la capitale auxquels se sont joints leurs collègues œuvrant dans les régions de l’arrière pays ont renouvelé leur confiance à Albert Yuma Mulimbi en le réelisant massivement à la présidence de la fédération des entreprises du Congo (FEC) pour un mandat de trois ans !
Comme il a eu à le souligner à travers son mot de remerciements aux membres du Conseil d’administration de l’organisation patronale qui venaient de le réélire, Albert Yuma Mulimbi place son nouveau mandat sous le signe de la continuité dans la lutte pour de bonnes mesures économiques et une croissance inclusive.
Le président national réélit de la FEC a rappelé à ce sujet les différents combats menés au cours de son mandat précèdent pour obtenir de l’Etat congolais une juste protection des opérateurs économiques du pays contre l’acte pernicieuse de services étatiques qui créent des impôts, taxes, droits et autres redevances sans fournir en contre partie les services attendus par ces derniers.
Appel à l’appui de tous les membres
Albert Yuma Mulimbi a profite de l’occasion qui lui a été ainsi offerte pour insister sur l’importance d’un dialogue sincère entre le gouvernement et les opérateurs économiques du pays et leur syndicat qu’est la FEC en vue de favoriser une nouvelle perception positive des entreprises installées dans le pays afin d’en faire des structures de production respectueuses de lois et règlements existants ainsi que des droits inaliénables de travailleurs.
Le président de la FEC constate cependant que malgré les investissements réalisés au prix d’énormes sacrifices les entreprises installées au pays sont considérées très souvent comme des lieux de création de profits exorbitants et de fraudes alors qu’elles devraient être prises comme des contribuables sérieux mais aussi et surtout comme des entités créatrices d’emplois, bref, de véritables leviers du développement socio-économique de la République.
Albert Yuma Mulimbi conclut constat amer en indiquant que l’environnement hostile aux affaires dans lequel évalue actuellement les opérateurs économiques en RDC est à la base de la fermeture de plusieurs entreprises dont les dernières en dates sont notamment ORGAMAN, TRANSMAN, MAMPENZA, BAT/CONGO et tant d’autres encore.
Il est temps de réagir avant qu’il soit trop tard pour sauver ce qui reste encore des entreprises en RDC, s’est écrié Albert Yuma Mulimbi, avant d’en appeler à la solidarité de tous les membres de la FEC et au soutien à l’action de son comité de gestion tout au long de son nouveau mandat !
Par Kambale Mutogherwa