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Désengagement du gouvernement : Les inquiétudes du DG de la RATPK sur la gestion de déchets à Kinshasa

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Désengagement du gouvernement : Les inquiétudes du DG de la RATPK sur la gestion de déchets à Kinshasa

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Le directeur général de la Régie d’assainissement et travaux publics de Kinshasa (RATPK), Emmanuel Biey, a émis des inquiétudes sur la gestion des ordures dans la ville de Kinshasa.

C’était à l’ouverture d’un atelier consacré à cette problématique tenu le jeudi 12 mai dernier à Kinshasa, selon des sources onusiennes.

Sur le plan de la gestion, le responsable de la RATPK a affirmé que moins de 10% de 7000 tonnes d’ordures générées chaque jour à Kinshasa sont gérés jusqu’au centre d’enfouissement de Kinkole. La plus grosse partie, soit près de 90%, n’est pas gérée.

Il a aussi indiqué que la régie fait face à de sérieuses difficultés d’ordre financier, depuis le désengagement de l’Union européenne dans le financement du projet PARU.

 » Nous avons reçu le projet PARU après le retrait de l’Union européenne au mois d’août 2015, le Gouvernement intervenait pour 75% du budget qui était alloué et la ville pour 25%. Mais quand on voit la globalité du fonctionnement du projet, c’est qu’à la date d’aujourd’hui, financièrement nous avons fonctionné avec 50% du budget qui devrait être prévu « , a indiqué le DG de la RATPK.

La RATPK connaît de temps en temps des débordements dans les stations de transfert d’immondices à travers la ville.

 » Parfois, on nous crie dessus. Mais ce n’est pas de notre faute! On ne sait pas faire un travail d’assainissement réellement sans moyen financier « , a-t-il poursuivi.

D’après lui, le désengagement du gouvernement central prévu d’ici juillet 2016 nécessite l’accélération de la mise en fonction du Fonds d’assainissement déjà institué par l’Assemblée provinciale de Kinshasa pour continuer à financer le projet.

 » Bientôt le Gouvernement ne va plus intervenir. Nous aurons encore plus de difficultés. Les déchets continuent d’être produits chaque jour et comment nous allons nous comporter ? », s’est interrogé Emmanuel Biey.

Des observateurs estiment qu’une solution durable doit être trouvée pour une meilleure gestion d’ordures et mettre à l’abri les populations exposées à diverses conséquences.

Par Aimé N. Tut

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