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Suspendue lundi après sept heures d’échanges pleins de suspenses
L’audition de Moïse Katumbi reprend aujourd’hui à 10 heures !
De nombreux messages de soutien et d’encouragement ne cessent de parvenir à ce dernier
par l’entremise du G7 et de l’AR qui l’accompagnent devant ses bourreaux…
Par Bamporiki Chamira
Moïse Katumbi Chapwe, ancien gouverneur de l’ex province du Katanga et président sponsor du tout puissant Mazembe de Lubumbashi sera de nouveau au parquet général près la cour d’appel de cette ville où il sera entendu après la suspension de la séance de lundi dernier !
D’après des informations provenant des sources dignes de foi qui attendent d’être confirmées par des sources indépendantes, Moïse Katumbi qui reste serein et attend de pieds fermes l’occasion qui lui sera offerte pour répliquer au réquisitoire de l’instruction ne fera quartier à personne pour se défendre dans la lumière de la vérité. Les mêmes sources indiquent par ailleurs que sauf changement de dernière minute, le précité sera accompagné  » dans sa promenade de santé  » d’une foule plus importante que celle ayant pris d’assaut le parquet près la cour d’appel de Lubumbashi lors de l’audition de lundi dernier à laquelle a pu assister une poignée de leaders des formations politiques de l’opposition dont Lutundula, Christian Mwando, Franck Diongo et Tutti quanti !

Sans interférences ni distorsions !
Les mêmes sources indiquent, enfin, que si les circonstances ayant prévalu lundi dernier restent les mêmes aujourd’hui, Moïse Katumbi Chapwe, assisté du collectif constitué de plus de 20 avocats chevronnés, prendra la parole à son tour, quitte à la presse nationale et internationale d’en amplifier la tonalité pour que le monde en témoigne présentement et dans les jours à venir !
Mais il semble que la réponse de Moïse Katumbi Chapwe à l’acte d’accusation du procureur général de la République ne sera pas sans conséquences dommageables, rapporte-t-on dans les milieux déjà bouillonnants des observateurs avisés de la scène politique congolaise. En effet, non seulement l’influent membre du G7 et de l’AR apportera les preuves irréfutables contraires aux graves affirmations de l’accusation, mais ira plus loin en révélant certains faits et gestes troublants susceptibles de mettre sérieusement en difficulté de nombreux responsables du pays qui ne pourraient plus jamais oser exercer un moindre mandat public en RDC en plus du fait qu’ils cesseraient ainsi définitivement de vivre politiquement !
Un homme averti en vaut deux, dit-on. Si l’auditeur de Moïse Katumbi Chapwe veut aller jusqu’au bout de sa démarche en le torturant inutilement d’interrogations sur des infractions qu’il n’a jamais commises, qu’il daigne accepter la réplique du précité qui doit être relayée par les médias du pays et de l’étranger sans interférences ni distorsions au nom de la vérité et de la justice.
Une autre étudiante de l’IFASIC braquée dans un taxi
Elle n’est pas le premier membre de cette institution universitaire à subir ce type de vol
Par Godé Kalonji

Les agressions physiques dans les taxis sont devenues pratiques courantes ces derniers temps à Kinshasa. Les chauffeurs de taxis, communément appelés  » Ketch « , deviennent parfois complices des voleurs à mains armés qui agressent les usagers de ce moyen de transport en commun.
Selon plusieurs témoignages, plusieurs Kinois ont été victimes des agressions d’hommes armés à bord à ce type de taxi. En effet, le mercredi dernier en pleine journée, Dorcas Takaza, étudiante à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) a été dépouillée de ses biens de valeurs par des hommes en arme à bord d’un taxi  » Ketch  » qui  » faisait  » la ligne Ma campagne- Bandalungwa.
Ces malfrats lui ont braqué l’arme sur son cou afin de l’effrayer. Ils en ont profité pour emporter son sac à main contenant ses biens de valeurs et de l’argent évalué à 200 dollars américains.
Selon plusieurs témoignages recueillis par un journaliste de La Tempête des Tropiques, ce genre braquage est fréquent au niveau du boulevard du 30 Juin, à Gombe, Kintambo/Magasin ou encore à Binza/Delvaux … Dans une ville comme Kinshasa, où tous les moyens sont mobilisés en vue d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, il est inadmissible de constater qu’un groupe de bandits opère souterrainement dans les taxis pour terroriser les Kinois.
Maniema
La DCDHE déplore l’insécurité à Kalima
Par Godé Kalonji

Dans un communiqué daté du lundi 9 mai 2016, la Dynamique Chrétienne pour la Défense des droits humains et de l’Environnement (DCDHE) déplore le climat d’insécurité régnant ces derniers temps à Kalima, dans la province de Maniema. Dans la nuit de 21 avril dernier, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) de Kalima a connu un vol par des criminels armés, en tenue militaire. Un jour après, c’est l’université du Moyen Lualaba de Kalima qui a été visitée par des criminels, qui ont tué la sentinelle Laurent Kandolo Katembo et blessé deux autres agents de sécurité, avant d’emporter 750 dollars.
Au regard de ce climat d’insécurité, la DCDHE invite les autorités judiciaires à mener des enquêtes pour que les auteurs de ces actes criminels répondent pénalement et civilement devant la justice. L’ONG exhorte le Vice-Premier et ministre de l’Intérieur et sécurité nationale, Evariste Boshab, à déclencher une opération semblable à  » Likofi  » afin de s’attaquer non seulement aux effets mais plutôt aux causes de cette insécurité grandissante.

L’AS Dragons à la phase des poules de la coupe du Congo
Baudouin Lofombo :  » La compétition est ouverte  »
Par J.C. Lomboto
 » Les adversaires de l’Amicale sportive Dragons à la phase des poules de la Coupe du Congo sont coriaces. Ils ne sont pas à minimiser. Néanmoins, la compétition est ouverte. C’est à nous de saisir l’occasion. Il est possible d’aller en finale « . Ces propos sont de Baudouin Lofombo Geleme, l’entraîneur consultant des Monstres de Kinshasa, au lendemain du tirage au sort de cette étape de la coupe du Congo de football effectué lundi dernier à Kinshasa. L’homme n’est pas un permanent du staff technique de Dragons Bilima. Il est plutôt en contrat avec le football club Lubumbashi sport de la capitale du cuivre. Il a été appelé à la rescousse par la direction du club rouge et or pendant le temps mort que connaissent les Kamikazes depuis fin de la phase des poules du championnat de la Ligue nationale de football. Un coup de main juste pour la coupe du Congo. Une compétition que cette formation veut remporter afin de retrouver le chemin continental :  » Je suis là rien que pour la coupe du Congo « , a dit Lofombo avec l’ambition de remporter la compétition évidemment. Et, avec les moyens de bord.
 » L’équipe n’est pas mauvaise « , estime l’ancien bombardier de l’Association sportive V.Club et des Léopards.  » C’est l’encadrement qui lui manquait. Pour s’engager dans la bataille, Baudouin Lofombo a renforcé l’ossature trouvé avec trois éléments dont deux attaquants et un défenseur latéral gauche. Il s’agit de l’avant-centre Kole Katanga venu de Lubumbashi sport, de l’ailier Songo, ancien du sporting club Rojolu ainsi que du défenseur Guelord Tshileu qui avait été avec l’entraîneur à Brazzaville dans Etoile du Congo sur l’autre rive du grand fleuve.
Le mariage Lofombo-Dragons Bilima se poursuivra-t-il si l’équipe de Papa Kalala remportait la coupe du Congo et était appelée à jouer la coupe de la confédération ?  » ça dépendra de leurs propositions « , répond Baudouin. En attendant, le coup de pouce est juste pour la trêve chez Lubumbashi Sport.

Affaires Katumbi : HRW dénonce les manœuvres d’intimidation sur un candidat à la présidence de la République
L’ONGDH fustige les arrestations des partisans de l’ancien gouverneur du Katanga et sollicite une enquête indépendante
Par Godé Kalonji
Dans un communiqué, Human Rights Watch(HRW) déplore les manœuvres d’intimidation à l’encontre de Moïse Katumbi Chapwe et de ses proches par les services de sécurité. L’ONGDH note qu’au moins 27 collaborateurs de l’ancien Gouverneur, candidat à la présidence du pays, et d’autres membres de son parti ont été arrêtés depuis fin avril 2016. Ces arrestations ont été effectuées entre le 22 avril et le 7 mai à Lubumbashi.
Depuis le mercredi 4 mai dernier, une enquête a été ouverte, sur demande du ministre de la Justice, qui a accusé l’ex-gouverneur d’avoir recruté des mercenaires, notamment américains, pour déstabiliser le régime en place. Ces arrestations à Lubumbashi surviennent dans le contexte d’une répression plus large à l’encontre des activistes des droits de l’homme, des membres des partis de l’opposition et d’autres personnes ayant demandé que l’élection présidentielle soit organisée en conformité avec le calendrier constitutionnel, a souligné Human Rights Watch dans son communiqué.
À Lubumbashi, dans le cadre de la réunion publique que devrait organiser l’opposition, les forces de sécurité ont arrêté l’ancien directeur de cabinet de M. Katumbi, 6 de ses employés, 2 fils de Pierre Lumbi et 3 autres employés. Au moins 10 membres de partis de l’opposition et d’autres combattants qui étaient sortis pour participer au meeting, avec un des anciens gardes de sécurité de Katumbi, ainsi que 4 activistes des droits humains ont été arrêtés alors qu’ils observaient des membres des forces de sécurité fouillant la ferme de Katumbi, sans mandat. Seize de ces personnes ont depuis lors été remises en liberté, mais 11 autres sont toujours en détention. HRW a reçu des informations faisant état d’autres arrestations de proches de Katumbi, qu’elle est en train de vérifier.
Trois activistes des droits humains congolais ayant approché la résidence de Katumbi, le matin du 5 mai, pour observer la situation depuis l’extérieur, ont déclaré à Human Rights Watch qu’environ une douzaine de véhicules avec des fonctionnaires présumés de l’Agence nationale de renseignements et d’autres forces de sécurité, la plupart en tenue civile, étaient déployés le long de l’avenue en face de la résidence de M. Katumbi.
Ces incidents récents soulignent la nécessité pour la MONUSCO de renforcer sa présence militaire et policière dans la ville de Lubumbashi, un foyer de contestation politique où il y a pour l’instant qu’une présence minimale des troupes des Nations Unies. La MONUSCO devrait pleinement s’acquitter de son mandat de protéger les victimes de violence et de menaces politiques dans la zone, a déclaré Human Rights Watch.

Autorisation de la réunion publique de Lubumbashi
Dix jours avant la réunion publique du 24 avril, l’UNAFEC avait écrit au maire de Lubumbashi, au nom du G7, pour l’informer de cette manifestation. HRW est en possession d’une copie de cette lettre, avec accusé de réception de la mairie. La Constitution congolaise et la loi électorale exigent que les organisateurs de manifestations politiques informent par écrit les autorités administratives locales 24 heures avant la date prévue pour la manifestation, mais ils ne sont pas tenus de recevoir une autorisation préalable, regrette l’ONGDH.

Arrestations en masse à Lubumbashi
Le 22 avril vers 20h30, des policiers ont perquisitionné sans mandat le domicile, à Lubumbashi, du professeur Huit Mulongo, directeur de cabinet de Moise Katumbi alors gouverneur de la province du Katanga. Huit Mulongo est l’un des dirigeants du Front Citoyen 2016, une coalition des partis politiques et des groupes qui demandent au président Kabila de respecter la constitution.
Les policiers ont arrêté M. Mulongo après avoir saisi un revolver dans sa jeep et des tracts du au G7 et du Front Citoyen à son domicile. Ils l’ont emmené à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), où il a passé la nuit avant d’être déféré devant un tribunal militaire. Des magistrats ont interrogé Mulongo sur ses activités politiques et sur son revolver, dont il a affirmé qu’il était dûment enregistré. Par la suite, Mulongo a été transféré à Kassapa, la prison centrale de Lubumbashi, où il est toujours en détention. Son avocat a indiqué à HRW que Mulongo n’avait été officiellement inculpé d’aucun crime et qu’une demande de remise en liberté provisoire était restée sans réponse.
Tôt dans la matinée du 24 avril, avant la réunion publique d’opposition prévue à Lubumbashi, des agents de l’ANR ont perquisitionné sans mandat l’Hôtel Rift Congo, propriété de la famille de Pierre Lumbi, un dirigeant du G7 et président du Mouvement social pour le renouveau (MSR). Les agents ont visé quatre chambres, trouvant cinq armes à feu dans l’une d’elles.
Des employés de l’hôtel ont affirmé que les agents de l’ANR avaient été rejoints par des agents de police et des membres des services de renseignement militaires. Ils ont saisi les enregistrements vidéo des caméras de surveillance de l’hôtel et arrêté les deux fils de Lumbi, Larry, âgé de 29 ans, et Djela, 32 ans, qui gèrent l’hôtel, ainsi qu’un employé de la réception, un garde de sécurité et le technicien qui s’occupe des caméras de surveillance. Ils ont tous été emmenés dans un centre de détention de l’ANR.
Le fils plus jeune de Lumbi et le technicien ont été libérés sans faire l’objet d’un chef d’accusation vers 21h00. Les autres ont été également libérés sans chef d’accusation le lendemain soir, vers 20h00.
Les deux chauffeurs ont été libérés le lendemain, tandis que les autres étaient transférés à l’ANR à Kinshasa, où ils sont toujours détenus. Katumbi a déclaré à HRW que lui et sa famille avaient reçu de nombreuses menaces et qu’il avait engagé des conseillers de sécurité américains, après que le gouvernement lui eut retiré les gardes du corps qu’il avait lorsqu’il était gouverneur.
Le 7 mai, des forces de sécurité ont été déployées dans la ferme de Katumbi à Futuka, à environ 30 kilomètres en dehors de Lubumbashi, et ont fouillé les locaux sans mandat, selon Katumbi et des personnes présentes à la ferme. Quatre activistes des droits humains congolais qui observaient la situation ont été arrêtés vers midi. Ils ont été retenus par l’ANR à la ferme jusqu’à environ 18h, lorsque trois d’entre eux ont été relâches. Le quatrième, Hubert Tshiswaka, a alors été emmené au centre de détention de l’ANR de Lubumbashi, où il a été détenu jusqu’à environ 22h30. Son téléphone lui a été confisqué.
Palais de Justice de Lubumbashi le lundi 9 mai
8 heures d’attente de la foule venue accompagner Katumbi
Par Bamporiki Chamira
L’actualité politique en République démocratique du Congo est dominée depuis quelques jours par ce que l’homme de la rue appelle  » Affaire Moïse Katumbi  » ! Partie d’un mouvement d’humeurs distillé au sein de la Majorité présidentielle au lendemain de la Constitution du regroupement de sept formations politiques dissidentes (G7) qui opta pour l’alternance à l’élection présidentielle 2016 avant d’être compliquée dernièrement par l’annonce officielle de la candidature du précité à la Magistrature suprême du pays, cette affaire est devenue rapidement celle d’une famille politique déterminée à régler son compte à un ancien membre (Moïse Katumbi ayant pris sa liberté de s’en séparer !)
Pour en arriver là, un prétexte a été vite trouvé, celui d’un complot ourdi par le présidentiel Katumbi dans le but de déstabiliser les institutions de la République en s’appuyant sur des caches d’armes et l’action concertée de mercenaires étrangers, notamment américains, à partir de l’ancienne province du Katanga qu’il connait, du reste, comme sa poche.
C’est de fil en aiguille qu’on en est finalement arrivé à la décision du gouvernement d’instruire le parquet de la République d’ouvrir une enquête judiciaire sur les faits et gestes de l’ancien gouverneur du Katanga en rapport avec le complot de déstabilisation qui lui est prêté à tort ou à raison !
D’après des informations de diverses sources crédibles qui ont fait le tour du monde le lundi dernier, l’enquête commandée par le gouvernement a commencé par l’audition de Moïse Katumbi au parquet près la cour d’appel de Lubumbashi le même lundi. Ce dernier était accompagné de son épouse, des membres de partis (politiques de l’opposition et d’une foule immense dont l’importance numérique était difficile à évaluer.

Katumbi, une popularité à la hausse !
Quelques heures auparavant, des rumeurs persistantes ne cessaient d’alimenter les causeries à Lubumbashi sur la présence d’un avion immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international de la Loano pour le transfert de l’accusé à Kinshasa aussitôt après son audition par le procureur.
Des nombreux témoins rapportent que l’arrivé de Moïse Katumbi au parquet a été un véritable événement dans un autre événement, car les unités de la police commises au maintien de l’ordre y ont été complètement débordées. Et n’eut été l’usage de grenades lacrymogènes lancées en direction des foules déchaînées, des pertes considérables en vies humaines allaient été déplorées. Néanmoins on signale que des cas de violence ont eu bel et bien lieu dans la commune de la Kenya.
Etant donné que l’étroite salle d’audiences du parquet ne pouvait pas recevoir un aussi grand monde, seuls quelques leaders politiques présents dans la ville ont été admis à y prendre place. Franck Diongo, Moni Della, Christian Mwando, Lutundula, Yav Tshibal et Tutti Quanti. La foule est demeurée hors du palais de justice de Lubumbashi huit heures durant, le temps de l’audition de l’ex gouverneur du Katanga.
Est venu ensuite le moment critique au cours duquel Moïse Katumbi Chapwe a été appelé a décliner son identité avant de constater (Oh, scandale !) qu’il avait devant lui deux magistrats instructeurs du dossiers civil et militaire. Face à cette anomalie de taille, l’accusé a décidé de ne pas parler avant de tourner les talons et claquer la porte, son retour dans la salle ayant été conditionné à une harmonisation entre les deux magistrats. En attendant que l’affaire vienne devant le tribunal des populations entières se disent prêtes à se constituer partie civile afin de soutenir MKC jusqu’au bout !
Secteur des infrastructures
Les projets financés par la Banque mondiale présentent leurs réalisations
Le directeur des Opérations de cette institution de Breton Wood en RD Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, qui a ouvert la rencontre, a relevé que ces projets dans le secteur des infrastructures sont financés à la hauteur de 2 milliards USD!
Par Lucien Kazadi T.
Dans le cadre de l’engagement de la Banque mondiale en RD Congo, plusieurs projets sont financés dans le secteur des infrastructures. Certains de ces projets sont même cofinancés, soit avec l’Etat congolais, soit avec d’autres institutions financières internationales.
Ce sont ces projets qui ont été au centre, hier mardi 10 mai 2016, d’une matinée d’échange organisée au siège de la représentation de la Banque mondiale à Kinshasa. Une occasion pour les coordonnateurs de ces différents projets de présenter leurs réalisations.
Le directeur des Opérations de la Banque mondiale en RD Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, qui a ouvert la rencontre, a relevé que ces projets dans le secteur des infrastructures sont financés à la hauteur de 2 milliards USD par son institution. Il est question, à l’heure actuelle, de procéder à une méthode analytique afin de comprendre les problèmes et trouver les solutions dans le cadre de la réalisation de ces projets. C’est ainsi que les coordonnateurs de différents projets ont défilé pour parler, tour à tour, de leurs réalisations. Cela, après avoir suivi un documentaire sur l’ensemble des réalisations de tous ces projets dont certains donnent, à mi-parcours, les résultats escomptés, selon le directeur Moustapha Ndiaye.

Réalisations des projets
Le coordonnateur des projets PTM et PRASAG (Projet de transport multimodal et Projet d’amélioration de la sécurité à l’aéroport de Goma), Lazare Dakahudyno, a relevé la situation de la SNCC (Société nationale de chemin de fer du Congo) qui a bénéficié des locomotives et voitures, mais qu’il est important de réhabiliter la voie ferrée en état de délabrement très avancé. Ce qui fait que ce projet ne semble pas encore donner les résultats jusque-là attendus. Toujours dans le cadre de ce même projet PTM, les installations du Beach Ngobila donne désormais une nouvelle vue, après l’intervention du projet, et va permettre que les activités entre la RD Congo et le Congo-Brazza s’opèrent dans les meilleures conditions. Entre-temps, dans le cadre du PRASAG, près de 52 millions USD sont disponibles pour permettre d’urgence à l’aéroport de Goma de satisfaire aux normes internationales de sécurité et de sureté ainsi que de porter sa capacité au niveau d’avant l’éruption volcanique.
Concernant le projet PMEDE et SAPMP (le Projet du marché d’électricité à la consommation domestique et à l’export ainsi que le Projet d’assistance technique au développement d’Inga 3 BC), dont le coordonnateur Léon Masoso, a rappelé que depuis plus de trois décennies les équipements dans le secteur de l’électricité n’ont jamais été réhabilités. Il a fallu l’intervention de la Banque mondiale pour que dans un avenir très proche la desserte en électricité s’améliore notamment à Kinshasa. Il a relevé, en outre, les éléments soulevés par le documentaire projeté pendant la rencontre, les réalisations faites dans le cadre du projet SAPMP qui a permis que 7 villages soient électrifiés et desservis en eau potable, des écoles ont été réhabilitées ainsi que deux centres de santé, avec des blocs opératoires, sont construits. Il a aussi parlé de 133 cabines électriques qui seront installées à travers la ville de Kinshasa. De son côté, le coordonnateur du projet PDU (Projet de développement urbain), Damas Mputu Ikali, a parlé des kilomètres de routes qu’il faut construire à Bukavu, Matadi, Kindu et autres Kikwit. Dans le même cadre, il a relevé d’autres aspects du projet de gouvernance et de renforcement des capacités de gestion afin de pérenniser le projet même après la Banque Mondiale, ainsi que l’aspect de passation de marché pour la ville. Le coordonnateur du projet Pro-Routes (Projet d’appui à l’ouverture et à l’entretien des routes), Théophile Ntela, a parlé de la réouverture des routes qui jusque-là étaient fermées. Entre-temps, le projet, qui avait bénéficié d’un financement de 15 millions USD de FONER (Fonds d’entretien routier), attend un autre financement additionnel de la même institution nationale de plus de 30 millions USD pour poursuivre la liaison des centres de production aux centres de consommation.
Un dernier projet est celui de PEMU (Projet d’alimentation en eau potable en milieu urbain), dont son coordonnateur, Jean-Louis Bongungu, a soutenu que l’explosion démographique et certaines constructions anarchiques font que les efforts jusque-là réalisés ne soient pas encore ressentis.

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