Recrutement des mercenaires américains et sud-africains par Moïse Katumbi : Le G7 exige une enquête neutre avec l’expertise internationale
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Cette plateforme s’indigne de la campagne de dénigrement lancée contre l’ancien gouverneur de l’ex Katanga
Dans une déclaration rendue publique hier jeudi 5 mai, le Groupe de 7partis,G7, se réjouit de la réponse de Moïse Katumbi Chapwe à la demande lui adressée le 30 mars afin qu’il présente sa candidature à la prochaine présidentielle devant se tenir dans le respect de la Constitution. Il le félicite pour son courage politique.
Tout en lui réitérant sa confiance et le rassurant de son engagement, le G7 s’indigne devant de la campagne perpétrée contre l’ancien gouverneur de l’ex Katanga. Le Groupe trouve qu’une cabale est ficelée dans le but de nuire à la personne de son candidat pour qu’au finish l’empêcher de participer à la prochaine présidentielle. Pierre Lumbi et les autres sociétaires ne l’entendent pas de cette manière.
Ainsi face aux accusations graves faites par le Ministre de la Justice sans la moindre réserve que commande la règle fondamentale de la présomption d’innocence, le Groupe de 7 tient à une enquête crédible devant associer l’expertise internationale et la MONUSCO pour donner toute la lumière sur le prétendu recrutement des mercenaires américains et sud-africains par le populaire président de l’équipe lushoise de football, le Tout-Puissant Mazembe.
Le groupe de 7 Partis politiques (G7) exige une enquête neutre et impartiale, associant l’expertise internationale et la Monusco en particulier pour établir la vérité sur le prétendu recrutement des mercenaires par Moïse Katumbi Chapwe.
Il exprime toute son indignation devant la campagne de dénigrement et les cabales qu’il considère grossières montées actuellement par le pouvoir contre Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, pour nuire à sa personne et l’empêcher de participer à cette course à la magistrature suprême.
Par la bouche de Pierre LumbiOkongo, président national du MSR, lors d’un point de presse tenu hier jeudi 5 mai à Kinshasa, le G7 fait savoir au peuple congolais que depuis quelques temps, Moïse Katumbi Chapwe fait l’objet de menaces et d’actes malveillants tant envers lui-même qu’à l’endroit de sa famille.
Informé de ce que le pouvoir était entrain de concevoir afin de le neutraliser, le G7 avait officiellement, par salettre N° 035/SEN/G7/PN/2015 du 15 Avril, exprimé au n°1 de la Monusco ses craintes légitimes pour sa sécurité, avant de demander à cette mission onusienne de le sécuriser et de veiller à ce que rien ne lui arrive.
A ce jour, poursuit le G7, l’arrestation de certains membres de son entourage, le 24 avril dernier, et la déclaration faite par le ministre de la Justice mercredi 4 avril 2016, accusant Katumbi de recruter des mercenaires américains et sud-africains, sans la moindre réserve de la présomption d’innocence, confirment ces craintes et l’existence d’un complot contre Moïse.
Non à l’intimidation
Le G7 stigmatise l’intimidation de Kinshasa à l’endroit du peuple congolais ainsi qu’à l’Opposition afin de se maintenir au pouvoir au-delà du délai requis par la Constitution.
Il souligne qu’à ce stade, rien ne peut justifier une garde à vue, ni une résidence surveillée, ni un quelconque mandat d’arrêt, encore moins la détention préventive de Moïse Katumbi, leader politique ayant une résidence connue à Lubumbashi.
Pour cette plateforme de l’Opposition, à travers la fausse affaire de recrutement des mercenaires, le pouvoir de Kinshasa, en désarroi, cherche à justifier l’arrestation et la détention arbitraires de Moïse, et tente vainement de dissuader, par usage de la force, le Congolais, de revendiquer le respect de la Constitution et l’alternance politique.
Le G7 appelle les Congolais à la vigilance et réaffirme sa détermination de lutter avec toutes les forces acquises au changement pour le respect de la Constitution et l’alternance démocratique en République démocratique du Congo.
Il dit rester attentif à l’évolution de la situation sécuritaire de son candidat à la présidence de la République et prendre toutes les dispositions requises pour y faire face dans les tout prochains jours.
Cette plateforme demande au pouvoir de cesser immédiatement les intimidations et menaces contres les leaders de l’Opposition en général, et contre Moïse Katumbi en particulier.
Par Lefils M