Un déjeuner de restitution des résultats d’une enquête sur le partenariat entre les principales confessions religieuses, le gouvernement congolais et le Fonds des Nations Unies sur l’Enfance (UNICEF) en faveur des activités de promotion des pratiques familiales essentielles a été organisé vendredi à Kinshasa.

C’est en 2010 que 5 confessions religieuses (Eglise catholique, Eglise du Christ au Congo, Eglise kimbanguiste, Eglises de réveil et la communauté islamique au Congo), le gouvernement et l’Unicef, ont signé un protocole qui a permis une forte implication de ces confessions et de leurs animateurs de base qui ont contribué à la vulgarisation des pratiques familiales essentielles (PFE) auprès des ménages.

Les cinq pratiques familiales (PFE) essentielles qui ont fait l’objet de cette enquête sont le lavage des mains avec du savon ou à la cendre, l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILD), l’allaitement maternel exclusif, la prise en charge de la diarrhée à domicile et la vaccination.

Il ressort de cette enquête qu’au moins 50.000 ménages de 4 principales confessions religieuses à Kinshasa et 23.000 ménages de la province du Kongo Central ont bénéficié de l’information sur les 5 pratiques familiales essentielles à travers la communication interpersonnelle au cours des réunions et des visites à domicile.

Le bon usage des pratiques familiales essentielles (PFE) garantissent la survie des enfants vivant en République démocratique du Congo, a indiqué à l’occasion de la restitution des résultats le Dr Honoré Miakala, directeur au bureau d’études et recherches en santé-développement (BERSAD).

Selon ce médecin, « la finalité de cette enquête visait à aider les ménages des villes de Kinshasa et du Kongo Central à résoudre certains problèmes par l’acquisition des pratiques familiales essentielles (PFE) en vue d’éviter les maladies « .

Il a précisé qu’il était question d’évaluer avec les confessions religieuses dans ce processus le niveau de connaissances des attitudes de base en rapport avec les PFE dans les deux villes, où les gens sont sensés connaitre ces pratiques « .  » Grâce à la collaboration entre le gouvernement de la RDC, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et les confessions religieuses, les enfants peuvent mieux survivre et longtemps « , a affirmé le Dr Makiala. Il a émis le souhait de voir ce projet reconduit pour faire acquérir aux ménages des connaissances correctes sur les avantages des PFE.

Le représentant de l’UNICEF en RDC, le Dr Pascal Villeneuve a estimé que l’apport des confessions religieuses dans ce partenariat s’inscrivait dans le cadre de stimuler leurs fidèles à adopter les PFE, notamment la vaccination qui permet de sauver des vies contre les maladies évitables, et l’allaitement maternel exclusif, source inépuisable nutritionnelle pour les bébés.

Il a encore dit :  » Nous devons redoubler nos efforts pour réduire le taux de mortalité infantile en RDC et améliorer la survie des enfants, où qu’ils se trouvent, particulièrement dans des communautés très éloignées, en vue de prévenir les maladies évitables grâce à la vaccination, l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois et le traitement correcte des cas de diarrhée

Par N.T.