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TRANSCO : bras de fer entre le DG ai et la délégation syndicale

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TRANSCO : bras de fer entre le DG ai et la délégation syndicale

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Dans une correspondance datée du 4 avril 2016, la délégation syndicale de l’établissement public dénommé Transports au Congo en abrégé TRANSCO sollicite auprès du Directeur général ai de cette entreprise les informations sur la gestion de l’entreprise conformément à l’article 263 du code du travail en vigueur.

Malheureusement, cette lettre de la syndicale a envenimé les relations entre la direction générale et le banc syndical.Surtout qu’après le dépôt de cette sollicitation de demande d’informations sur la gestion de Transco, la délégation syndicale déplore avoir enregistré de fortes pressions exercées sur ses membres.

Ce n’est pas pour rien que MM Joseph Ilunga Kimbumbu et Martin Mulongoy Mwana Sompo, respectivement secrétaire général et président de la délégation syndicale de Transco ont dans une lettre d’accusé de réception faisant référence à lettre Réf 388/TRANSCO/DG/MK/2016 précisé que la correspondance du 4 avril courant est l’œuvre de la délégation syndicale et non du président de la délégation syndicale.

Concernant la situation d’urgence qui prévaut actuellement à Transco, la délégation syndicale estime que l’agenda fort chargé du DG ai doit avoir la prééminence sur les frustrations qui ont elu domicile à tous les niveaux de l’entreprise sur le non respect de l’article 259 du code du travail.

La délégation syndicale dénonce la gestion qui s’est installée au sein de cet établissement public et craint pour la descente aux enfers de leur entreprise où l’Etat congolais a investi beaucoup d’argent. C’est pourquoi, la délégation syndicale a pris le courage d’adresser une lettre demandant les informations sur la gestion de leur société.

Le DG ai est appelé à répondre à la demande de la délégation syndicale en vue de bien restaurer un climat de collaboration pour l’intérêt de toutes les parties. Il s’observe un malaise profond à TRANSCO depuis la décision prise de restructurer l’entreprise ayant coïncidé en mai 2014 avec l’affaire de 42 agents qui se considèrent victimes de licenciement abusif.

Par Godé Kalonji

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