Le sénateur Flore Musendu Flungu, rapporteur du Sénat, s’est adressé à la réunion de la commission politique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie tenue du 11 au 13 avril 2016 dans l’enceinte du bâtiment des Nations Unies, à New-York, aux USA. A cette réunion, chaque Etat-membre présente sa situation politique au cours des douze derniers mois et les perspectives d’avenir.

Dans son intervention, le rapporteur du Sénat congolais s’est penché sur l’organisation des élections apaisées en RDC.  » Il est important aujourd’hui d’aller aux élections mais dans un esprit apaisé pour éviter des contestations telles que cela est apparu au cours des derniers scrutins.

Nous voulons un processus apaisé et transparent « , a-t-il déclaré. Pour lui, le dialogue serait une occasion où les Congolais pourront aborder sans tabous toutes les questions qui pourraient miner le processus électoral. A en croire le rapporteur du Sénat congolais, le dialogue pourrait baliser la voie vers un processus consensuel en tenant compte de vraies réalités et de différents défis.

Il a estimé que le dialogue est aujourd’hui plus qu’une nécessité politique car il y va même de la stabilité de tout un pays.

L’ancien président de la commission sénatoriale en charge de l’Environnement, tourisme et Ressources Naturelles a également, tout en saluant le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie à la question congolaise, dressé un état de lieu de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) par rapport aux différentes contraintes techniques, mais également les difficultés financières disponibles à l’organisation des élections.

Il a, pour sa part, proposé un schéma simple, celui du dialogue interinstitutionnel pour lever l’option de la marche à suivre.

S’agissant de la Résolution 2277, Flore Musendu Flungu se dit reconnaissant de celle-ci qui tient compte de l’organisation des élections libres et crédibles.

Le rapporteur de la chambre haute du Parlement congolais a, par ailleurs, fait savoir que tout est mis en œuvre par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) afin d’assurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Par Godé Kalonji