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Dialogue: l’UDPS attend la réponse de Kodjo

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Dialogue: l’UDPS attend la réponse de Kodjo

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Le parti de Limete a rappelé ses préalables et veut voir clair avant de désigner ses délégués au Comité préparatoire

Malgré le face à face du lundi dernier entre les délégués de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) mandatés par le président national de ce parti pour rencontrer le facilitateur Edem Kodjo, afin de s’assurer de la convergence des vues entre la feuille de route de l’UDPS et la mission assignée à l’ancien SG de l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA) par l’UA, la participation du parti cher à Etienne Tshisekedi au dialogue national devient hypothétique . Dans le communiqué remis hier jeudi 14 Avril à la presse, l’UDPS rappelle ses préalables.

En effet, Limete attend du facilitateur un vade-mecum clair, assorti d’un cadre précis du travail qu’Edem Kodjo entend mener en toute neutralité et impartialité.

L’UDPS a demandé à l’ancien premier ministre togolais d’apporter formellement la réponse à cette préoccupation et à ses préalables qui lui ont été rappelés afin de faire rapport au Président du parti, en séjour actuellement à Bruxelles. Sans cela, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ne sera pas en mesure de désigner ses délégués devant participer au comité préparatoire du dialogue.

Pour rappel, le lundi dernier, une délégation de l’UDPS composée de Me Bruno Mavungu Puati, Bruno Tshibala et Félix Tshilombo Tshisekedi, respectivement secrétaire général, Secrétaire général adjoint et porte-parole du parti et secrétaire national aux Relations Extérieures, a été dépêchée par Etienne Tshisekedi wa Mulumba auprès du facilitateur pour s’enquérir de la situation et faire rapport au Lider Maximo.

Préalables de l’UDPS

A l’issue de cette rencontre, la délégation de l’UDPS a tenu à porter à la connaissance d’Edem Kodjo que le dialogue politique auquel ce parti est appelé à participer est un forum qui répond à quelques exigences.

Pour la délégation conduite par Bruno Mavungu, le dialogue politique doit être transparent et associant toutes les parties prenantes congolaises.

Limete veut que ce forum respecte la Constitution et mes délais qu’elle prescrit pour que les élections présidentielle et législatives aient lieu en novembre 2016.

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social attend de ce dialogue une occasion pour une passation civilisée et pacifique du pouvoir à l’issue des élections crédibles, apaisées en novembre 2016.

Les délégués de l’UDPS ont fait savoir à Edem Kodjo que le dialogue politique dont il est question tire son fondement ,outre de la constitution congolaise et des instruments internationaux ,à savoir l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013, ainsi que les Résolutions 2098, 2277… du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La délégation qui a rencontré Edem Kodjo a tenu à souligner qu’elle était investie officiellement et constituait le seul canal de transmission de tout engagement liant le parti dans le cadre de préparation, d’organisation ou de la tenue éventuelle dudit dialogue.

Pour elle, il va de soi que tout autre échange ou contact avant la désignation officielle du facilitateur lors de sa mission de consultation, avant le 6 avril 2016, ne constitue que des échanges informels dont l’UDPS ne se sent nullement obligé.

Vivement sa feuille de route

Dans sa feuille de route, rendue publique le 15 février 2015, le parti d’Etienne Tshisekedi soutient la tenue du dialogue politique en RDC conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et les Résolutions des Nations Unies avec un médiateur international neutre.

Pour l’UDPS, le dialogue est une voie royale pour trouver un consensus en vue de l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.

Dans ce document resté historique, l’UDPS estime que les élections du novembre 2011 sont les causes de la crise politique qui secoue le pays. Le dialogue pour l’UDPS est une occasion pour résoudre la crise politique née des élections de novembre 2011 et ses corolaires qui sont la crise de légitimité.

Ce forum, pour Limete, est un moment pour définir le nouveau cycle électoral de manière consensuelle.

Le parti cher à Etienne Tshisekedi préconise l’organisation premièrement de l’élection présidentielle qui pourrait être couplée aux législatives nationales dans le délai constitutionnel, soit conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard le 19 septembre 2016. Et d’autres élections devront être organisées après la présidentielle et les législatives nationales.

Par Godé Kalonji

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