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Dialogue politique : FFJ invite le facilitateur Edem Kodjo à exiger la réouverture des médias proches de l’Opposition

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Dialogue politique : FFJ invite le facilitateur Edem Kodjo à exiger la réouverture des médias proches de l’Opposition

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C’est pour garantir une couverture égale avec un contenu équitable qui tient compte de tous les courants politiques, note l’organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse, surtout que l’opinion a besoin des points de vue de tout bord. Ceux des opposants comme ceux de la majorité. Il est évident que, la propension à la pensée unique est un obstacle pour le progrès

En marge de la tenue en RD Congo du Dialogue politique, dont le décor est en train d’être planté après la désignation du Togolais Edem Kodjo comme facilitateur, FFJ (Freedom for journalist (FFJ), une organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse, pose un préalable.

A travers son directeur, Israël-Désiré Kazadi, cette organisation, qui défend les médias, invite Edem Kodjo à exiger du régime de Kinshasa la réouverture sans condition des médias appartenant aux membres de l’opposition politique, fermés tous, pour des raisons politiques, ce, avant l’ouverture de ce forum.

« Pour garantir une couverture égale avec un contenu équitable qui tient compte de tous les courants politiques, l’opinion a besoin de tous les points de vues, ceux des opposants comme ceux de la majorité. La propension à la pensée unique n’avance pas le pays », écrit FFJ dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

Actuellement, les principaux médias proches de l’opposition ont été réduits au silence depuis les élections générales de 2011 et le dernier média, proche d’un ancien membre de la majorité, passé dans l’opposition, a été fermé le vendredi 11 mars 2016.

C’est La Voix du Katanga, une télévision émettant à Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga (Sud-Est) du pays.

La voix du Katanga appartient à Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), membre du Groupe de sept partis, nommé G7, qui ont quitté la majorité en septembre 2015 pour rejoindre l’opposition.

Actuellement, quatre médias appartenant aux membres de l’opposition sont fermés à Lubumbashi. En janvier 2016, Mapendo et Nyota, deux organes, propriétés de Moïse Katumbi, ancien Gouverneur du Katanga, actuellement opposant farouche au président Kabila ont été fermés.

Jua Lubumbashi Télévision, a été fermé aussi du fait de son appartenance à Jean-Claude Muyambo, lui aussi membre de l’opposition, incarcéré à la prison centrale de Makala à Kinshasa.

Dans la capitale, trois médias appartenant aux opposants sont eux aussi fermés : Canal Kin Télévision (CKTV), de M. Bemba, président du Mouvement de Libération du Congo (MLC, opposition), Canal Futur Télévision (CFTV) de M. Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC, opposition) et Radio Lisanga Télévision (RLTV), de M. Lumbala, en exil.

Des médias de l’opposition qui émettent encore sont constamment menacés de fermeture, notamment Canal Congo Télévision (CCTV), l’un des médias de M. Bemba, opposant, en détention préventive, actuellement reconnu coupable à la Cour pénale internationale.

Par lKT

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