En plus, cette plateforme doute que la démarche du Togolais n’obéisse nullement à l’esprit et 
à la lettre de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nation-Unies

La Dynamique de l’Opposition politique craint que la mission conduite par Edem Kodjo, désigné facilitateur pour le dialogue en République démocratique du Congo, n’offre aucune garantie du respect de la Constitution et n’obéisse nullement à l’esprit et à la lettre de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nation-Unies.

C’était à l’issue d’une réunion de l’Opposition politique tenue hier mardi 12 avril 2016 à Kinshasa.

Rappelant que l’objet principal de son combat politique reste et demeure la lutte pour le strict respect de la Constitution de la République ainsi que l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales dans le délai constitutionnel, la Dynamique de l’Opposition approuve l’esprit et la lettre de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du 30 mars 2016, particulièrement en ses points 7, 8,9 et10.

Cette plateforme insiste auprès de la Communauté internationale pour que cette décision du Conseil de sécurité soit mise en œuvre le plus rapidement possible, et lance un vibrant appel patriotique au peuple congolais pour qu’il se prenne en charge, conformément au prescrit de l’article 64 de la Constitution.

Elle se réjouit particulièrement de l’engagement pris par le Conseil de Sécurité, de fournir l’appui politique, financier, logistique ainsi que les moyens en ressources humaines nécessaires à l’organisation des élections présidentielle et législatives dans le délai constitutionnel.

Le meeting du 24 avril confirmé

Confirmant le rendez-vous du 24 avril 2016, la Dynamique de l’opposition invite les Kinoises et Kinois à venir nombreux participer au meeting populaire de vérité, de clarification et de mise au point, organisé par l’Opposition, sur le boulevard Triomphal, avenue de l’Enseignement.

Non au dialogue de Kabila

La Dynamique de l’Opposition politique réaffirme son refus de participer au dialogue convoqué par Joseph, Kabila  » avec ses termes de référence aux contours flous ainsi que son comité préparatoire « .

Ce, dans le but inavoué de mettre en œuvre son funeste projet de prolonger le mandat présidentiel contre la loi fondamentale. La Dynamique soupçonne Kabila de prendre en otage la CENI, pouvoir organisateur des élections, qui bat de l’aile et accumule un retard dangereux.

Selon elle, Kabila a fait de la CENI son  » bras séculier  » au seul service de son  » projet inconstitutionnel de présidence à vie « .

Sa ferme volonté, insiste-t-elle, est d’aller aux élections, exigeant que priorité soit accordée à la tenue de la présidentielle et des législatives nationales dans le délai prévu par la Constitution de la République.

Jour  » J  » moins 250

Elle rappelle que le Congolais sait que le second et dernier mandat constitutionnel de Kabila arrive à son terme le 19 décembre 2016, dans exactement 250 jours.

Et conformément à la Constitution de la République, un nouveau cycle électoral doit être entamé le 20 septembre de cette année pour permettre aux Congolais de se choisir souverainement leur nouveau président de la République ainsi que leurs représentants à l’Assemblée nationale.

Par Julie Muadi