CINAT : le gouvernement veut relancer les activités en recourant aux partenaires extérieurs
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Autrefois prospère dans sa mission de la production et la vente du ciment, la cimenterie nationale est tombée en léthargie depuis 2010, ne se faisant pratiquement plus parler d’elle.
Les activités de la CINAT, en effet, sont en arrêt depuis 2010, faute de financement, à la suite du désengagement de certaines banques. Pour ne pas laisser cette entreprise de grande valeur fondre comme du beurre, le gouvernement congolais a décidé d’aller à son chevet. Aussi s’emploie-t-il à trouver des solutions susceptibles de relancer la production au sein de cette entreprise.
Le gouvernement a multiplié des contacts avec des partenaires éprouvés, capables de booster les activités de la CINAT afin de lui permettre d’accompagner le boom immobilier observé actuellement dans les principales, agglomérations du pays.
Ce, dans le cadre de la révolution de la modernité. C’est ce qu’a fait savoir le vice premier ministre, et ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Willy Makiashi, à la délégation de la CINAT conduite auprès de lui par le Directeur Général Simon Luheho Mbeto.
Il est donc de l’intérêt pour la RDC de voir cette méga entreprise mise sur pied en 1974 de remonter la pente. Installée à Kimpese, province du Kongo central depuis la même année CINAT a lancé sa première production en cette année, sans discontinuer jusqu’en 2010 quand elle a été mise en veilleuse avant de cesser lentement ses activités.
Pour sauver la barque et fort de la loi portant de s’engagement de l’Etat dans certaines entreprises, publiques, le gouvernement avait entamé depuis 2008 des pourparlers avec une firme française LAFARGE mais qui n’ont pas abouti.
Quand aux négociations entreprises avec la société angolaise Nova Cimangola dans le même ordre d’idées, depuis 2010, celles-ci piétinent encore pour des motifs non élucides.
Il est pourtant de notoriété publique que la CINAT est dotée d’une capacité installée de 1.000 tonnes de ciment par jour, ce qui fait une moyenne de 300.000T par an. Le gouvernement qui y détient 97,7% des parts sociales propose céder 58% au nouveau partenaire qui en deviendra majoritaire.
Rappelons que dans le domaine de la cimenterie, deux entreprises sont encore opérationnelles en RDC : la cimenterie de Lukala, au Kongo central et la Cimenlacs à Kabimba dans la province du Tanganyka. Une autre, la Cimshaba ou Cimkat implantée à Lubudi au (Katanga) est comme la CINAT en arrêt de fonctionnement.
Par G.O.