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Face aux enjeux politiques de l’heure : La réunion Tshisekedi-Katebe-Katumbi fait peur à la MP

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Face aux enjeux politiques de l’heure : La réunion Tshisekedi-Katebe-Katumbi fait peur à la MP

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Les jours passent mais ne se ressemblent pas, dit-on. Il y a quelques mois, des rencontres entre personnalités de la majorité présidentielle et de l’opposition étaient impensables.

Ces derniers jours, les fréquentations entre les personnalités de deux bords politiques différents deviennent monnaie courante. Et pour cause?
Dans la vie courante, mais surtout en politique, il n’y a pas d’amis ni d’ennemis éternels, toute chose étant appelée à évoluer !

Les derniers développements politiques en République démocratique du Congo indiquent, en effet, qu’un esprit inattendu de rapprochement est entrain de se développer entre les dissidents du giron présidentiel et des membres de toutes les sensibilités de l’opposition en vue de la constitution d’un front commun pour le suivi de l’évolution de la crise politique qui mine actuellement le pays !

Pour preuve, la réunion tenue lundi dernier à l’hôtel Mariote à Bruxelles (Belgique) entre Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS, Katebe Katoto, leader d’un parti politique non recensé à l’opposition, et Moïse Katumbi Chapwe, ancien gouverneur de l’ancienne province du Katanga qui a quitté le parti présidentiel pour embrasser le front citoyen et aujourd’hui il est soutenu par le G7 (Regroupement de sept partis politique dissidents de la Majorité présidentielle).

Pour une position commune…

D’après des sources congolaises de la capitale fédérale belge, les trois personnalités ont passé au crible la crise marquée par le blocage du processus électoral et les manœuvres du régime en place tendant à  » brûler  » la constitution de la République pour se maintenir au pouvoir.

Katebe Katoto et son jeune frère Moïse Katumbi ont renouvelé leur engagement à se battre avec acharnement aux côtés du président de l’UDPS afin d’arracher des élections libres et transparentes et dont les résultats seraient opposables à toutes les parties en présence. Les deux interlocuteurs d’Etienne Tshisekedi ont également rejoint l’idée selon laquelle il est d’une nécessité vitale de mettre en place un cadre permanent de concertations pour des besoins présents et à venir.

Enfin, selon les mêmes sources, les trois politiques congolais ont pris l’engagement solennel d’adopter une position commune au cas où les élections en vue ne se tiendraient pas dans les délais constitutionnels ou seraient tout simplement envoyées aux calendes grecques !

Pendant que des contacts politiques utiles du même genre se poursuivent ici ou ailleurs, des forces politiques et sociales acquises au changement travaillent à l’élaboration du discours de campagne électorale de l’opposition, mais on pense généralement que celui-ci tiendra compte des réalités locales dans ses détails, selon que les orateurs se trouveront à Kinshasa, à Uvira ou à Likasi.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que l’esprit et la lettre de ce discours inquiètent déjà la majorité présidentielle après les révélations de l’enquête de Mossack Fonseca sur les  » Panama papers  » qui lève un coin de voile sur les masses d’argent pompées chaque année par des dignitaires du régime au profit de leurs comptes bancaires ouverts à l’étranger !

Par Bamporiki Chamira

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