La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits humains, fait état de morts suspectes dans les cachots de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) à Kinshasa, parmi lesquels Jean-Marie Kalonji, coordonnateur du mouvement  » il est temps RDC-quatrième voie « .

Mais le gouvernement congolais rejette les informations selon lesquelles cet activiste est décédé dans les locaux de ce service de l’Etat. D’après cette ONGDH, Kalonji a perdu la vie depuis le 27 février 2016 à 23h30.

La Fondation Bill Clinton pour la Paix appelle le gouvernement de la RDC à présenter publiquement Jean-Marie Kalonji, comme il l’avait fait avec Christopher Ngoyi Mutamba en 2015.

En effet, Christopher Ngoyi , défenseur des droits humains impliqué dans la mobilisation de la participation publique aux manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale, a été arrêté le 21 janvier 2015 et détenu par l’Agence Nationale de Renseignements pendant 20 jours, puis présenté au public devant plusieurs défenseurs des droits de l’homme et la presse au Ministère de l’Intérieur et de la sécurité avant son transfert à la prison centrale de Kinshasa.

S’agissant de Jean-Marie Kalonji, il a été arrêté le 15 décembre 2015, pour  » activités subversives et recrutement d’étudiants » pour compte de partis politiques d’opposition. Depuis, l’homme est toujours détenu à l’ANR/Kinshasa.

Selon la Fondation Bill Clinton pour la Paix, Jean-Marie Kalonji est décédé à cause de mauvaise conditions de détention. Il est mort après avoir souffert pendant une semaine.

Depuis sa détention à l’ANR, Human Rights Watch(HRW) s’inquiétait déjà dans un communiqué que le coordonnateur du mouvement  » il est temps RDC-quatrième voie  » soit privé de recevoir la visite de sa famille ou d’un avocat.

Par GKM