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Tendances semestrielles des violations des droits de l’homme en RDC : 1.481 cas d’atteinte répertoriés par le BCNUDH

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Tendances semestrielles des violations des droits de l’homme en RDC : 1.481 cas d’atteinte répertoriés par le BCNUDH

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Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) a, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des nations Unies tenue le mercredi 15 juillet 2015 rendu publiques les tendances semestrielles des violations des droits de l’Homme en RDC. Selon les statistiques fournies par le BCNUDH, 1.481 cas d’atteinte des droits de l’Homme ont été répertoriés entre Janvier et Juin 2015 sur l’ensemble su territoire national dont 294 au moins de juin.

Les provinces les plus touchées sont le Nord-Kivu avec 488 cas, la province Orientale avec 256 cas et le Sud-Kivu avec 118 cas d’atteinte.

En dehors de ces provinces de l’Est du pays, la partie ouest du pays a enregistré un nombre élevé des violations des droits de l’homme au mois de juin avec 53 cas par rapport au mois de mai 2015 et les principaux auteurs demeurent les agents de la police nationale Congolaise (PNC), note les tendances.

A en croire le BCNUDH, durant les six mois en revue, les combattants des groupes armés ont commis les graves violations des droits de l’Homme surtout les Forces démocratiques pour la Libération au Rwanda (FDLR) dont les combattants sont accusés par le BCNUDH d’avoir commis des graves crimes relevant de la Cour Pénale Internationale.

C’est ici aussi l’occasion de déplorer le calvaire enduré par une femme répondant au nom de Joyce Maseka kilahuli Okol en décembre dernier.

Commerçante de son état, cette femme résidant sur l’avenue Kimwenza, à N’Djili/Auartier I a été arrêtée à son domicile ensemble avec un certain Patrice Paluku ‘’Papy’’, un ami originaire du territoire meurtri de Beni (à l’Est de la RDC) qu’elle avait connu en Afrique du Sud.

Le péché de Joyce Maseka, à en croire ses proches, qui sont toujours à sa recherche, est d’avoir hébergé ce Nandé (Tribu majoritaire de beni) et qui aurait émis des critiques sur certaines décisions du gouvernement congolais.
N’ayant pu identifier les hommes en civil qui avaient arrêté brutalement Joyce Maseka et son hôte, les proches de cette femme ne cachent pas leur inquiétude sur leur sort.

Par GK

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