Pour la présidente Amanda Luamba, l’AFNUD se bat afin qu’il puisse avoir de moins en moins de personnes souffrant de malnutrition, où des enfants mourant à cause de l’ignorance de leurs mères en matière de nutrition!

« Pour les femmes nutritionnistes, l’heure a sonné pour apporter leur pierre à la construction de l’édifice qui est la RD Congo en leur fonction d’abord de mère et mais aussi en leur qualité des professionnelles aux côtés de toutes les autres femmes éprises de la volonté de développer le pays à partir des hommes et femmes ».

C’est ce qu’a annoncé la présidente de l’Association des femmes nutritionnistes et diététiciennes (AFNUD) en RD Congo, Amanda Luamba, le samedi 26 mars en la salle paroissiale de Notre-Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. C’était à l’occasion de la sortie officielle de cette association.

La présidente a relevé qu’il a fallu deux ans pour lancer cette structure, afin de valoriser la femme nutritionniste.

Elle a ajouté que, « le peuple congolais croupit dans la malnutrition, dans l’ignorance et le manque d’initiative qui obligent ainsi l’AFNUD d’agir avec tous le monde pour le bien-être de la famille ».
Ce qui a motivé les membres de cette association de commencer cette œuvre à partir de Kinshasa et poursuivre le travail à travers tous le pays.

Combat de la femme pour un monde meilleur

Amanda Luamba a souligné, en outre, que l’engagement de l’AFNUD s’inscrit dans le combat de la femme pour un monde meilleur, partant des exigences du gouvernement congolais de 30% de représentation féminine dans toutes les institutions du pays, où il y aura de moins en moins de personnes souffrant de malnutrition, où il y aura moins d’enfants mourant à cause de l’ignorance de leurs mères en matière de nutrition.

Ainsi l’AFNUD compte créer, dans le cadre de ses objectifs à court-terme, une base des données des femmes nutritionnistes, en collaboration avec toutes les institutions formatrices et utilisatrices des femmes nutritionnistes. Celle-ci va servir de matériel de travail que les uns et autres pourront recourir afin de joindre les personnes voulues en fonctions des compétences désirées.

Un autre objectif est de créer l’ordre des nutritionnistes et diététiciens en RD Congo pour concrétiser les objectifs 6 et 7 des statuts de l’AFNUD.

L’association envisage, à moyen-terme, d’organiser des sessions de recyclage des nutritionnistes afin de qu’ils deviennent compétitifs sur terrain, pendant qu’à long-terme l’AFNUF pense encadrer la chaîne de la production alimentaire pour préserver la population des aliments falsifiés et valoriser surtout la production locales avant de penser aux importations des produits qui pourraient être faits au pays.

La vice-présidente Chantal Kamwanga est, aussi, intervenue pour présenter l’AFNUD constituée des membres effectives et membres sympathisants. L’association est dirigée par un comité directeur, dont Amanda Luamba est la présidente. Les autres membres du comité directeur de l’AFNUD sont la secrétaire générale Rachel Musuamba, ainsi que la coordonnatrice et l’initiatrice de l’association, Bonette Mputambakana.

Les hommes encouragent les femmes

Pour sa part, le vice-président de l’Association des nutritionnistes et diététistes du Congo (ANUDICO), Mutamba Mpoyo Tapoyi, a encouragé cette structure des femmes issue de cette grande organisation, constituée des hommes et des femmes.

Il a, dans le même cadre soutenu, qu’il y a possibilité d’épanouissement et développement des autres associations à partir du grand corps d’ANUDICO, et non permettre une implosion.

Il a invité, à cet effet, les membres de l’AFNUD à travailler, surtout son comité pour ne pas tomber dans les pièges de nombreux mouvements des associatifs où les gens prennent des postes justes pour des grandes manifestations. Le vice-président Mutamba a rassuré l’AFNUD du soutien de son organisation, l’Anudico.

Les autres intervenants ont relevé la situation nutritionniste catastrophique dans le pays. Pour eux, l’apport de l’AFNUD est important face à la malnutrition chronique dans le pays avec 43% d’enfants, 19% d’obésité, 30% de cas de malnutrition normale avec 19% d’enfants et 36% d’anémie des femmes enceintes.

Par Lucien Kazadi T.