Type de recherche

Intolérance politique contre le MSR du G7 : Pierre Lumbi empêché de tenir une réunion à Lubumbashi

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Intolérance politique contre le MSR du G7 : Pierre Lumbi empêché de tenir une réunion à Lubumbashi

Partager

Pour le Secrétaire exécutif national du parti, la dérive totalitaire a atteint les sommets inégalés dans l’histoire de la RDC

Le Président national du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) et les cadres de la fédération de ce parti politique pour le compte de la nouvelle province du Haut-Katanga ont été brutalement empêchés hier lundi 14 mars de tenir leur réunion.

Ce, alors que Pierre Lumbi et ses interlocuteurs venaient à peine de commencer la rencontre qui avait pour cadre la salle de réunion de l’Hôtel Lubumbashi.

Le Secrétaire exécutif national de cette formation politique qui a annoncé cette nouvelle a en même temps déploré qu’  » il s’agit là d’une énième preuve que, dans une République qui se déclare démocratique, la dérive totalitaire atteint des sommets inégalés dans l’histoire de la RDC. « 

Dieudonné Bolengetenge Balea a aussi rappelé que le MSR fait l’objet depuis qu’il a été exclu de la Majorité présidentielle (MP) avec d’autres partis politiques du G7des menaces, harcèlements et intimidations. D’après lui, le MSR a été victime, pour les seuls mois de février et de mars, de plusieurs actes illégaux de violation de l’article 25 de la Constitution en vigueur garantissant la liberté des réunions pacifiques.

En date du 6 février, le Secrétaire Exécutif national adjoint Florent Mulumba n’a pas eu la chance de se réunir avec les cadres de la Fédération MSR/Kongo central dans un Guest-House à Matadi. Le 11février, c’était le tour de Dieudonné Bolengetenge de subir le même sort .

Député de son état et Secrétaire Exécutif national, il avait été empêché de converser à Kisangani avec ses camarades du Comité Exécutif fédéral de la Tshopo dans une salle paroissiale catholique. Le comité Sous-fédéral du MSR de Kinshasa 4/Tshangu a été de son côté victime de cette intolérance politique en date du 28 février au Quartier 12 de la commune de N’Djili.

Tout en dénonçant ces différentes atteintes graves aux droits et libertés pourtant garanties par la Constitution du 18 février 2006, le MSR s’interroge sur le sort que le pouvoir actuel de Kinshasa veut réellement réserver au peuple de ce pays.

Ce parti, membre de la plate-forme de l’opposition dénommée G7, invite toutes les forces politiques et sociales engagées dans la lutte pour la démocratie ainsi que l’ensemble du peuple congolais à résister à l’arbitraire et à toute démarche avilissant la dignité de citoyens et d’êtres humains.

Par KerK

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *