Type de recherche

Dans un atelier de réflexion : La CENI et ses partenaires extérieurs mobilisent les femmes à la participation politique

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Dans un atelier de réflexion : La CENI et ses partenaires extérieurs mobilisent les femmes à la participation politique

Partager

Pendant que « lePlan stratégique de l’éducation civique et élections » est en cours d’élaboration, le président de la Ceni, Corneille Nangaa, tient à ce que la femme soit valablement représentée sur l’espace politique à l’issue des prochaines élections

En marge de la « Journée internationale de la Femme », célébrée le 08 mars, la CENI (Commission électorale nationale indépendante), le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement), l’ONU-Femmes et Counterpart-International ont mobilisé les femmes à la participation politique.

C’est dans ce cadre qu’un « atelier de réflexion sur la participation de la femme au processus électoral: moyen d’atteindre la parité homme-femme » a été organisé par la centrale électorale en collaboration avec ces structures internationales hier jeudi 10 mars à Béatrice Hôtel dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Ainsi, laquesteur de la CENI, Pierrette Mwenze Kisonga, qui est chargée du Comité de Suivi Genre et Election, tout en souhaitant un bon mois de la femme aux participantes présentes à la rencontre, a encouragé les femmes politiques et actrices des organisations de la société civile à un leadership féminin, pour leurs tâches à travers l’application effective de la parité homme-femme. Elle a invité en plus les institutions du pays à encourager les femmes dans leur émergence.

Pierrette Mwenze a par ailleurs relevé que, la CENI va pour sa partaccompagner la femme électrice afin de savoir pourquoi elle va voterla femme candidate dans la mise en place de ses stratégies pour sa participation aux élections. Aux femmes-témoins de bien faire leur travail et de mieux surveiller les élections.

Pour la questeur, c’est une occasion de jeter les bases pour permettre à la femme d’affronter les élections et à la jeune-fille d’intégrer les milieux politiques. La femme doit surtout s’imprégner des textes légaux qui régissent les élections, les décisions de la CENI et d’autres textes afin de mieux se préparer pour réussir dans sa participation politique. La CENI, à travers sa questeur a, en outre, invité la femme à la constance dans la lutte pour son émergence politique et à travailler en esprit d’équipe avec les autres femmes.

La représentante de l’ONU-Femmea relevé la contribution de l’agence des Nations-Unies à l’augmentation de la participation de la femme aux instances de décision.Les chiffres de participation des femmes aux élections de 2006 et de 2011 est respectivement de 13,% sur 84,4% de l’ensemble de participation et de 9,7% sur 100% en ce qui concerne les élections des députés nationaux. Alors que pour les provinciales, 11,4% des femmes ont été élues pour 588 sièges à travers le pays.

Ainsi donc le taux de participation des femmes aux élections de 2006 est de 52,2%. Ila baissé de 49,5 par rapport aux élections de 2011, soit de 2,5% pour la députation nationale.C’est pour cette raison que l’ONU-femmes appuie la CENI dans « l’élaboration d’un plan genre » dans le cadre du projet PAREC et autres initiatives pour augmenter une fois de plus la participation politique des femmes.

La représentante de Counterpart-International, Diane a expliqué l’apport de son organisation internationale basée aux Etats-Unis d’Amérique qui a assuré le projet « Congo Demokratia » et qui prend aussi en compte l’aspect genre pour la période de 2015 à 2018 dans plus de 8 provinces du pays. Le projet a pour objectif d’œuvrer pour la transparence, la crédibilité et la participation massive et pacifique aux élections.

C’est dans ce cadre que « Congo Demokratia » renforce l’action des organisations de la société civile qui exploite la thématique éducation civique et élections sur le plan notamment technique pour la participation massive aux élections, l’amélioration de l’accès à l’information et pour aider la femme dans sa participation politique.

Il faut noter que l’organisation internationale Counterpart-International, à travers son projet « Congo demokratia » se préoccupe du Genre et surtout de l’inclusion sociale. Un expert de la société civile est intervenu sur « la Stratégie pour mobiliser des femmes aux élections nationale », où il a abordé l’implication des femmes comme électrices et l’implication des femmes comme candidates.

Il a relevé l’élaboration en cours d’un « Plan stratégique de l’éducation civique et élections » avec l’appui de Counterpart-International. Ce qui va permettre aux organisations de la société civile de la thématique « Education civique et élections » de disposer d’un outil de travail.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa, est revenu, dans son intervention, sur les statistiques de participations des femmes aux élections de 2006 et de 2011. Comme tous les autres intervenants, il tient à ce que la femme soit bien représentée dans l’espace politique à l’issue de prochaines élections.Il a réitéré, a cette occasion, que 2016 demeure une année électorale.

C’est dans ce cadre que la CENI consulte les parties prenantes au processus électoral avant de mettre en place un « calendrier électoral réaménagé ».

En ce qui concerne la participation politique de la femme, le président de la CENI a invité les leaders féminins à l’information pour mieux se préparer aux futures élections. A ce sujet, il a soutenu que les portes de la centrale électorale restent ouvertes à celles qui ont besoin de l’information. Corneille Nangaa a, aussi, invité les femmes à adhérer aux partis politiques et à militerau sein de ces partis, ou encore à créer elles-mêmes leurs propres partis politiques pour augmenter leur taux de participation politique.

Il a enfin rassuré que la CENI travaille pour respecter les délais constitutionnels. Le président de la Ceni souhaite la tenue régulière des cadres de réflexion afin de mettre en place des stratégies pour augmenter la participation politique de la femme. C’est ainsi que l’administration électorale s’engage à mobiliser plus des femmes.

Par Lucien Kazadi T.

 

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *