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Forte perturbation dans la distribution de l’énergie électrique à Kinshasa

La Tempête des Tropiques SOCIETE

Forte perturbation dans la distribution de l’énergie électrique à Kinshasa

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Cette situation qui perdure inquiète de nombreux Kinois qui ne savent à quel saint se vouer

Kinshasa connait depuis le jeudi 4 mars 2016 un délestage sévère, qui fait que plusieurs de ses quartiers sont privés d’électricité. La Société nationale d’électricité (snel) justifie cette situation par l’étiage du fleuve Congo.

Dans certains quartiers des communes telles queKasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Makala, Kalamu, Bumbu, Ngaba… les habitants affirment avoir passé de journéeset des nuits entières sans électricité.Même situation ailleurs comme dans la commune deKintambo où des quartiers entiers sont plongés dans le noir depuis plus d’une semaine.

AKasa-Vubu plus précisément auquartier Assossa, beaucoup d’avenues sont privées d’électricité depuis plusieurs jours. Le quartier Kimbangu et ses environts dans la commune de Ngiri-Ngiri font également les frais de cette déplorable situation.Des sources autorisées affirment que la capitale congolaise connait actuellement un déficit de près de 100mégawatts sur les430 de consommation normale que requiert la ville de Kinshasa.

Des dirigeants de laSnel /Kinshasa ont reconnu que le trois quarts de la capitale est placé sous le régime du délestage. » A cause de ce phénomène d’étiage de², on déleste de 80 mégawatts aux heures de pointe. Parfois, on va même jusqu’à 100 mégawatts dans des circonstances beaucoup plus contraignantes d’exploitation  » affirment-ils avant d’encourager les Kinois à  » utiliser ».

 » Une lampe à faible consommation consommant cinq fois moins d’énergie qu’une lampe à incandescence. Si on remplace les lampes à incandescence par celles économiques, on peut faire un gain de 80 à 100 mégawatts « .

LaSnel pourrait résorber le déficit causé par l’étiage si les abonnés recourent notamment aux lampes économiques. En 2011, la situation s’était posée avec acuité, l’étiage ajouté aux pannes de plus de huit groupes que comptent les deux centrales du barrage, Inga I et Inga II et dont la réhabilitation était évaluée à plusieurs dizaines de millions de dollars américains avait d’avantage compliqué la situation. A cause de cette situation. La Snel n’a pas été en mesure de fournir l’électricité dans d’autres pays africains.

Par Julie Muadi

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