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Au regard de la révolution technologique : Le CSAC invite les patrons de presse à améliorer le contenu de leurs médias

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Au regard de la révolution technologique : Le CSAC invite les patrons de presse à améliorer le contenu de leurs médias

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Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) peaufine des stratégies pour que les médias congolais ne subissent pas les conséquences de la révolution technologique, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT).

Raison pour laquelle il a invité, hier jeudi 10 mars, les patrons des médias, à l’hôtel Sultani, à Kinshasa, à un déjeuner de travail. Au cours de cette rencontre, Les échanges ont tourné autour de  » l’avenir des contenus de la presse écrite, des médias en ligne et de l’audiovisuel congolais « . Il les a appelés à s’investir personnellement pour améliorer le contenu de leurs médias, de manière à résister face à la concurrence étrangère.

Prenant la parole, le président du CSAC, Christophe Tito Ndombi, a préalablement appelé les directeurs de publication, les directeurs des informations, les secrétaires de rédaction et les rédacteurs en chef de la presse écrite à faire, davantage montre de responsabilité dans le traitement de l’information, en cette période cruciale où la République démocratique du Congo a besoin de l’apaisement pour traverser la période électorale visiblement agitée.  » Que les médias accompagnent le CSAC et la CENI pour des élections apaisées et crédibles « , a-t-il sollicité.

Dans le même cadre, Christophe Tito Ndombi a demandé à tous les organes, principalement audiovisuels, de veiller au respect de la déontologie, à l’accès équitables des partis politiques, ainsi qu’au respect des normes sur la publicité et le sondage d’opinion, surtout que, sur ce dernier point, il y a un désordre total, qui nécessite un sérieux toilettage.

Le président du CSAC a donc souhaité qu’il y ait des pistes de solutions communes pour remettre de l’ordre. Car, dans ce dossier, le gouvernement a sa part de responsabilité, le CSAC, et les opérateursmemement.

Face au vent de la TNT qui souffle, Tito Ndombi souligne que parmi les défis à relever pour les médias congolais, figure celui de la qualité des contenus, en vue de ne pas être engloutis par des chaînes étrangères aux programmes alléchants, ce qui aura des conséquences sur la promotion de la culture congolaise. Le patron du CSAC a particulièrement souhaité que les patrons des médias, présents dans la salle, s’y mettent pour améliorer leurs programmes.

Le régulateur se bat donc, bec et ongles, pour que la mutation de l’analogique au numérique soit une opportunité pour le développement de la presse congolaise, plutôt que sa disparition, faute de contenu.

La publicité, un autre défi

Un autre défi à relever, à en croire le CSAC, est celui de la publicité, qu’il faut absolument réglementer pour la viabilité des entreprises de presse.En réalité, une publicité doit être accompagnée d’un document de  » conformité  » octroyé par le CSAC avant d’être diffusé à la télévision ou à la radio.

Mais cela n’est pas le cas en République démocratique du Congo, ce qui préjudicie les maisons de presse, qui subissent des tarifs sous-évalués leur imposés par des annonceurs et autres partenaires.

De même que les émissions des  » tradi praticiens « , ces charlatans et vendeurs d’illusions, qui contournent la loi exigée en la matière pour faire passer des messages publicitaires, des fois truffés de mensonges, ce qui énerve le CSAC.

Quant aux journaux physiques, s’ils n’offrent pas des écrits de qualité à leurs lecteurs, c’est également un gros risque pour leur avenir, car les médias en ligne avancent à une vitesse exponentielle. Les réseaux sociaux et autres, à ce jour, constituent également une source d’informations à la portée de tous.

Par LefilsMatady

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