Type de recherche

Plan stratégique de développement de la RDC : Mende rassure que Kabila ne restera pas au pouvoir jusqu’en 2035

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Plan stratégique de développement de la RDC : Mende rassure que Kabila ne restera pas au pouvoir jusqu’en 2035

Partager

Le porte-parole du gouvernement rappelle que le chef de l’Etat a le droit de projeter une réflexion prospective pour la nation congolaise, et note que le développement autocentré d’un pays ne s’accommode pas des improvisations

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a fustigé, le lundi 29 février dernier, lors de son point de presse, les interprétations erronées du Plan stratégique de développement de la République démocratique du Congo. Pour lui, ceux qui spéculent qu’à travers ce Plan stratégique, Joseph Kabila a les intentions de se cramponner au pouvoir jusqu’en 2035, n’ont pas de raison de penser ainsi.

Lambert Mende rappelle que le chef de l’Etat a le droit de projeter une réflexion prospective pour la nation congolaise. Ce plan, à l’en croire, programmé depuis 2013, n’est qu’une mise en œuvre de l’invitation contenue dans l’hymne national congolais en vue de  » bâtir un pays plus beau qu’avant « . En plus, le développement autocentré d’un pays ne s’accommode pas des improvisations, et doit s’inscrire dans un cheminement linéaire qui transcende des exigences politiques.

Donc, l’opinion doit savoir que le fait que les articulations de ce Plan stratégique de développement de la République démocratique du Congo couvrent deux décennies, ne constitue en rien la preuve que le président Joseph Kabila veut s’accrocher au pouvoir jusqu’en 2035.

Condamnation des activistes de Lucha : Mende fustige les attaques contre l’indépendance de la justice congolaise

Un jugement a été rendu mercredi 24 février 2016 par le tribunal de Grande instance de Goma, au Nord-Kivu, dans l’affaire Ministère public contre les membres de Lucha.

Et depuis ce verdict condamnant ces activistes à deux ans de servitude pénale, constate le ministre Mende,  » la justice congolaise fait l’objet de fortes pressions de la part de certains partenaires étrangers de notre pays qui se déclarent préoccupés, voire choqués, par ce qu’ils considèrent comme une restriction de l’espace politique et une atteinte aux libertés publiques « .

Ces Etats partenaires de la RDC et la représentation locale du Haut commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies  » s’en prennent ainsi de front à une procédure judiciaire régulièrement menée dans un pays tiers et susceptible de voies de recours « .

Pour le gouvernement, ce fait est tout à fait inhabituel et inacceptable car il viole délibérément l’un des fondamentaux des relations internationales. Il révèle un mépris à l’égard de la Constitution qui consacre l’indépendance des institutions judiciaires aussi bien du gouvernement congolais lui-même qu’à celui de toute autre puissance étrangère.

Message de protestation à la RFI

Le gouvernement de la République démocratique du Congo compte adresser une protestation officielle aux responsables de la Radio France Internationale (RFI) qui, selon Mende, ne traite pas les informations sur la RDC de manière objective. Pour Mende, cette façon de faire peut être considérée comme une  » tentative délibérée de museler le gouvernement « .

De la visite en RDC du SG de l’ONU

Le porte-parole du gouvernement rappelle que le principal objectif de cette cinquième visite de Ban Ki-moon dans la région était de participer à la conférence sur les investissements du secteur privé dans les pays de la Région des Grands Lacs, organisée sous les auspices du bureau de son envoyé spécial Saïd Djinit, et de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs.

Selon ce membre de l’exécutif central, Ban Ki-moon a essentiellement parlé du mandat de protection des civils et de l’amélioration de l’assistance humanitaire ainsi que la promotion d’un dialogue politique ouvert.

Au sujet du processus électoral, ajoute-t-il, le SG de l’ONU a appelé toutes les parties prenantes à tout mettre en œuvre pour que les élections soient crédibles, inclusives et conformes à la Constitution en insistant sur le respect de la liberté d’expression et d’association, ainsi que le droit des réunions pacifiques qui sont indispensables à une vie politique dynamique et à la démocratie.

Ban Ki-moon a exprimé sa préoccupation face au retard intervenu dans le calendrier électoral et a encouragé toutes les parties prenantes à convenir d’un calendrier électoral consensuel.

Par Lefils Matady

 

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *