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Le Front du peuple pour le Dialogue sous la véritable médiation internationale

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Le Front du peuple pour le Dialogue sous la véritable médiation internationale

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Relevant les faiblesses du communiqué conjoint de l’UA, de l’ONU, de l’UE et de l’OIF
Pour les Alliés d’Etienne Tshisekedi, ce forum politique doit être organisé sur base de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de deux Résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies

Les membres de la coordination du Front du peuple ont réitéré leur position de voir le Dialogue se tenir sous la médiation internationale.

Ce, conformément à l’Accord-global d’Addis-Abeba du 24 février 2013 et à deux Résolutions subséquentes du Conseil de sécurité des Nations-Unies (2098 et 2211).

Ils se sont exprimés ainsi à l’issue de la séance de leur réunion extraordinaire qu’ils ont tenue hier mardi 23 février sous la direction de leur coordonnateur et Porte-parole, Jean-Pierre Lisanga Bonganga .L’occasion a été aussi saisie par les Alliés d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba de réagir au dernier communiqué du Groupe des sept partis politiques plus connu sous l’appellation du G7.

Avant de réaffirmer  » son attachement au dialogue politique comme voie royale pour rétablir le pacte républicain, scellé à l’issue de l’Accord global et inclusif de Sun City ,et rompu par la crise de légitimité ,née des élections hasardeuses et chaotiques de 2006 et 2011  » ,le Front du peuple a passé au crible le communiqué conjoint de l’Union Africaine, des Nations-Unies, de l’Union Européenne et de l’organisation internationale de la Francophonie ,du 16 février.

La plateforme regroupant les forces politiques et sociales proches d’Etienne Tshisekedi a relevé les faiblesses du document de ces quatre organisations internationales bien que soulignant, fait-elle savoir,  » la nécessité d’un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs politiques en vue de la consolidation de la démocratie dans ce pays  » cher à Lumumba.

Les membres du Front du peuple reprochent au communiqué conjoint de n’avoir fait aucune référence aux instruments internationaux, à savoir l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et à deux Résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Le premier arrangement signé en terre éthiopienne en février 2013 stipule en son point 6 comme engagement renouvelé du Gouvernement de la RDC à  » promouvoir les objectifs de réconciliation nationale,de tolérance, et de démocratie  » .

Les deux résolutions ont été quant à elles prises dans les termes identiques respectivement le 28 mars 2013 et le 26 mars 2015. Elles appellent à  » promouvoir la consolidation de la paix et un dialogue politique transparent associant toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation, et la démocratisation, et de protéger les libertés fondamentales et les droits, afin d’ouvrir la voie à la tenue des élections « .

Dans une autre disposition de ces Résolutions subséquentes, il est demandé  » au Gouvernement de la RDC et ses partenaires nationaux de veiller à la transparence et à la crédibilité et à la crédibilité du processus électoral ,étant donné qu’il leur incombe au premier chef de créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections et notamment d’en faire une priorité ,la présidentielle et les législatives étant prévues ,conformément à la constitution ,pour novembre 2016… « .

La formule  » à bonne date  » par rapport à la tenue des élections contenue dans le communiqué conjoint est jugée lapidaire, ambiguë et sujette à caution.

Pour le Front du peuple,  » au regard de la Résolution 2211, une lecture intelligible autant qu’une meilleure compréhension renvoie au respect des délais prescrits par la constitution, pour la tenue des élections en novembre 2016 « .

De même, la référence faite à l’Envoyé spécial est très mal vue pendant qu’il est attendu  » la désignation par la communauté internationale ,d’un facilitateur porteur d’un mandat spécial ,pour organiser et conduire le dialogue politique ,dans un timing ,précis et contraignant , au regard des échéances électorales telles que prévues par la constitution ».

Accroché à la tenue du dialogue politique pour le respect de la constitution et des délais qu’elle prescrit sans oublier le triomphe de l’avènement de l’alternance politique en novembre 2016,le Front du peuple trouve inopportunes les négociations directes proposées par le G7.

La voie préconisée par Charles Mwando Nsimba et compagnie rappelle, d’après le camp de JP Lisanga, les fameuses rencontres de Kingakati n’ayant rien donné au point de provoqué la dissidence du G7.Parlant de la Présidence intérimaire, le Sénat étant devenu illégal et illégitime ne donne pas la possibilité à son Président d’assumer les charges publiques à la tête de l’Etat en cas d’empêchement définitif.

Le Front du peuple reste d’avis que le Président Joseph Kabila se serait mis dans une situation d’empêchement définitif consacrant la vacance de l’institution Président de la République s’il advenait que les élections présidentielle et législatives ne soient pas tenues en novembre 2016.

Devant veiller au respect de la Constitution, le Chef de l’Etat est invité à éviter la trahison de son serment constitutionnel en vertu de la Loi fondamentale en vigueur depuis le 18 février 2006.

Le Front du peuple a aussi profité de l’occasion pour rappeler sa demande de libération, pour raisons de santé de Christopher Ngoyi Mutamba.

Par LM

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