Jean-Lucien Bussa porte plainte contre Lambert Mende
Partager
Le député national Jean-Lucien Bussa, président national du Courant Démocratique Rénovateur (CDR), a porté plainte hier lundi 22 février Kinshasa /Gombe, contre le ministre Lambert Mende Omalanga pour » imputations dommageables « .
Selon Maitre Lilongo Baenda, un des conseils du député national, le 17 février 2016, à Kinshasa, au cours d’une interview en ligne faite à la presse sur Radio Okapi, Lambert Mende a imputé à son client le fait d’avoir été un des « bourreaux des Chrétiens du 16 février ». Pour l’avocat, afin d’asseoir ces graves imputations, le ministre avait allégué faussement que Bussa fut « un des responsables du SNIP, services de sécurité » à l’époque de ces évènements du 16 février 1992.
Le juriste a demandé au Procureur général de la République de diligenter des poursuites à l’encontre de Lambert Mende, sur base de l’article 74 du code pénal Congolais.
Pour Me Lilongo Baenda » Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Jean-Lucien Bussa.
Et à chaque fois, » c’est toujours Lambert Mende, le pays se trouve à la veille d’une présidentielle et on soupçonne Bussa d’avoir des ambitions pour le scrutin « , rappelle-t-il. Avant de lâcher: »
On dirait qu’ils ont peur que Jean-Lucien brigue la magistrature suprême. «
Selon Maitre Lilongo Baenda, un des conseils du député national, Jean-Lucien est » serein » et attend que soient officiellement signifiées les accusations portées contre lui.
» Il sait que c’est lui qui est visé : c’est lui le plat principal et les autres personnes citées ne sont que la garniture « , explique-t-il, soulignant toutefois que le parlementaire se dit » prêt à prendre ses responsabilités. » sans donner plus de précision.
» Si Mende voulait maintenant s’impliquer dans la bonne gestion de la RDC, avec ses stratégies il s’enterre lui-même.
Au moment où le peuple s’attend à la décentralisation et aux élections, l’affaire du moment, il commence encore la poursuite d’autres affaires qui ne sont que perte de temps « . a conclu le juriste.a
PAR JULIE MUADI