Ce leader a indiqué qu’il n’a pas pu atteindre la ville de Bandundu, car l’avion qui le transportait
a été forcé de rebrousser chemin sans raison valable

Le président national du parti  » Engagement pour la citoyenneté et le développement  » (ECiDé) a, lors d’un point de presse organisé dimanche 21 février à Kinshasa au siège de cette formation politique, fustigé le mauvais traitement dont il a été victime.

Martin Fayulu a, d’entrée de jeu, rappelé que la résolution 18 du Congrès de l’ECiDé tenu du 3 au 5 décembre 2015, lui recommande d’entreprendre une tournée politique dans toutes les provinces de la République, en vue de redynamiser les activités du parti à la base et de porter haut sa vision.

Cette tournée devrait débuter le 20 février dernier dans la ville de Bandundu et se poursuivre jusqu’au 1er mars prochain à Bagata, Fatundu, vanga, Bulungu, Kikwit, Masimanimba et Kenge.

 » A cet effet, toutes les dispositions administratives y relatives avaient été prises. Malheureusement, à l’escale de Nioki, 20 minutes à vol d’oiseau de Bandundu-ville, l’avion qui me transportait a été forcé de rebrousser chemin sans raison valable, m’empêchant ainsi d’atteindre la ville de Bandundu où de nombreux militants du parti et des sympathisants étaient mobilisés pour m’accueillir « , s’est plaint Martin Fayulu, ajoutant que le secrétaire exécutif du parti pour la province de Bandundu, M. Jean-Marie Ekofo, a été copieusement tabassé par des éléments de la police.

Le leader de l’ECiDé a condamné fermement l’acharnement sur son parti et sur sa personne.  » Après mon enlèvement dans l’après-midi du 14 février dernier, j’apparais aujourd’hui comme la cible principale sur qui le régime finissant de M. Kabila dirige frontalement ses actes d’intimidations ainsi que ses diverses menaces d’arrestations et de mort « , a enchaîné Martin Fayulu.

Il a affirmé que l’ECiDé dénonce vigoureusement l’escalade de répression et de réduction dangereuses des libertés individuelles par le régime de Kabila.

De son avis, cette escalade est un signe patent de nervosité traduisant la perte de sang-froid qui précède la fin d’un pouvoir décadent et irrespectueux des droits de l’homme.

Par Julie Muadi