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Dans une table-ronde avec la presse : Gouvernance en RDC: la Banque mondiale relève ses priorités

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Dans une table-ronde avec la presse : Gouvernance en RDC: la Banque mondiale relève ses priorités

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Les coordonnateurs de ces quatre projets du gouvernement congolais financés par cette institution financière internationale, ont exposé leurs réalisations, difficultés éprouvées, les résultats et les restes des défis, alors que certains arrivent leur terme au cours de cette année 2016!

La transparence, la lutte contre la corruption et la capacité de l’administration publique préoccupent au plus haut pointla Banque mondiale, qui finance un certain nombre de projets dans les différents domaines de la vie en RD Congo.

C’est dans ce cadre que la représentation de cette institution financière internationale a organisé, hier lundi 08 février à son siège à Kinshasa, une table-ronde avec la presse sur les projets du gouvernement congolais dans le secteur de la gouvernance.Les journalistes membres de la plate-forme des médias « Toile d’araignée », dirigée par Jérôme Sekana, ont aussi pris part à cette rencontre.

Divers projets

Il s’agit de « l’Engagement de la Banque mondiale dans le secteur de la gouvernance ». Ainsi après le mot du directeur des Opérations de la BM en RD Congo, Amadou Moustapha N’diaye, l’occasion a été donnée aux coordonnateurs de ces projets de s’atteler sur leurs réalisations, difficultés, résultats et autres défis.

Ces entreprises sont le Projet de renforcement des capacités en gouvernance (PRCG), le Projet de Réforme et Rajeunissement de l’administration publique (PRRAP),le Projet de Renforcement des capacités de gestion des fonctions de base de l’administration publique en RD Congo (PRC-GAP) et le Profit Congo (Projet de renforcement de la redevabilité et de la gestion des finances publiques).

Amadou Moustapha Ndiaye a relevé que la bonne gouvernance des affaires publiques est la gestion transparente et responsable des ressources humaines, naturelles, économiques et financières en vue du développement durable et équitable pour le bien-être des populations.

C’est justement dans cette perspective que le renforcement de l’efficacité de l’appareil de l’Etat, en général, et la gestion de l’administration et des finances publiques, en particulier, se trouvent « au cœur du cadre stratégique d’intervention de la Banque mondiale en RD Congo », a-t-ilprécisé.

Surtout que pour lui, la consolidation des acquis de la paix, de la croissance économique et de la stabilité du cadre macroéconomique en RD Congo dépendra largement de l’efficacité de mobilisation et de gestion des ressources publiques, mais également de la performance avec laquelle les institutions publiques, tant centrale que provinciales, s’acquitteront de leurs missions pour relever les nombreux défis et enjeux sociaux qui pèsent sur le développement du pays.

Une autre précision a été donnée par un expert de la Banque mondiale, que cette institution tient à ce que les fonds alloués dans les projets soient utilisés de manière efficiente et atteignent leurs objectifs.

C’est pourquoi la Banque mondiale accorde une importance particulière à la gestion financière, passation des marchés et aux dispositifs de décaissement des fonds.

Les projets passent en revue

Le coordonnateur du PRCG, Popaul Kizungu Chihisa, a été le premier à intervenir en relevant l’objectif de son projet, qui prend fin au cours de ce mois de février 2016, établi un système de gestion des finances publiques et des ressources humaines efficace ainsi que transparent tant au niveau central qu’à celui des provinces.

Il s’attelle sur sept axes, dont quatre intéressent à la gestion financière publique, la gestion de l’administration publique, la transparence dans les passations des marchées et la décentralisation.

En ce qui concerne ce projet PRCG, il y a eu plusieurs réalisations dont l’élaboration d’une nouvelle loi organique pour rationaliser le circuit les dépenses publiques en lieu et place de l’ancienne devenue obsolète, la mise sur pied d’un logiciel adapté en la matière, arrêté sur le circuit des dépenses, et autre chaine des dépenses provinciales.

Les difficultés éprouvées sont sur notamment le plan légal qui a nécessité de la réforme afin de mettre fin à la loi qui était devenue obsolète, le manque de stabilité des autorités au niveau des provinces, tout comme au niveau du ministre de la Fonction publique dont chacun avait une vision particulière de gérer les choses de l’Etat.

Des entrepreneurs motivés

Les autres coordonnateurs intervenus sont Jean-Serge Bikoro, du projet PRRAP, Edouard Kubelo, représentant du projet PRC-GAP et enfin Godefroid Misenga Milabyo, du Projet profit Congo.

Ce dernier a relevé que son projet a été mis sur pied le check-up fait par le gouvernement des problèmes de manque de crédibilité du budget et de manque de transparence.

Pour lui, les efforts sont en train d’être déployés pour restaurer la responsabilité du budget. Surtout que, l’objectif général du projet Profit Congo est d’améliorer la crédibilité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques à l’échelon de l’administration centrale, provinciale et locale.

Par Lucien Kazadi T.

 

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