Parce qu’il réclame ce qui lui revient : Le propriétaire du diamant de 822 carats menacé
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Dans un communiqué conjoint daté du mardi 2 Février 2016, quatre Organisations non Gouvernementales des Droits de l’Homme que sont la Ligue des Electeurs (L.E.), l’Observatoire Congolais des Droits Humains (OCDH), les Œuvres Sociales pour le Développement (OSD) et les Toges Noires dénoncent les actes d’intimidation, le harcèlement et l’insécurité dont est victime Théodore Mbiya Kalala à son bureau de travail qu’à son domicile.
Ceci depuis son intervention sur les ondes de la Radio Onusienne » Okapi » au cours de l’émission » Parole aux auditeurs « . L’émission était consacrée à » l’exploitation artisanale des minerais » en date du 23 décembre 2015 de la part d’un groupe d’individus non autrement identifié.
Théodore Mbiya Kalala est un exploitant de diamant qui réclame aux pouvoirs publics la restitution d’un diamant de près de 822 carats qui a été extrait d’un puit financé par lui même pour exploitation dans le village de Bena Tshiswaka dans l’ex-province du Kasaï-Oriental en 2005 et depuis lors saisi par le Parquet Général de la République.
A en croire les ONGDH signataires du communiqué, au cours de l’émission sus-évoquée, il avait rappelé la promesse lui faite personnellement par le Chef de l’Etat lors de son passage à Mbuji-Mayi à l’occasion de la campagne électorale de 2006, en présence des chefs des confessions religieuses toutes tendances confondues, » de trouver une issue heureuse à ce dossier « . Mbiya Kalala attend encore la réalisation de cette promesse.
Les ONGDH signataires en appellent à l’autorité compétente pour des dispositions conséquentes afin que cessent les actes d’intimidation et l’insécurité dans laquelle se trouve Théodore Mbiya Kalala.
Notons à titre de rappel que ce diamant a été volé à son propriétaire en 2005 et exporté frauduleusement en Belgique puis saisi par la douane belge et remis au gouvernement de la RDC.
Des sources proches des Ongdh signataires de ce communiqué indiquent que ce diamant se trouverait quelque part à un haut sommet du pays.
Dans plusieurs rencontres avec les personnalités politico administratives et religieuses du Kasai Oriental pour ce dossier, le chef de l’Etat Joseph Kabila s’est toujours engagé à trouver une solution et ce, depuis 2005.
Recevant un groupe de notables et de leaders religieux du chef-lieu de la province du Kasaï Oriental pendant la campagne en 2006, Joseph Kabila aurait promis de tout mettre en œuvre, à la demande de ses visiteurs, pour que le fabuleux diamant de plus de 822 carats revienne à ses véritables propriétaires.
Depuis le 1er novembre 2005, le propriétaire de ce diamant avait saisi le parquet général de la République et ce dernier a ouvert un dossier inscrit sous RMP XIII/070/PGR/ESABE. Mais ce dossier piétine et le propriétaire de cette grosse pierre n’a jamais était rétabli dans ses droits.
Par Godé Kalonji